Initialement prévu pour demain dimanche, le lancement de la 3G+ a été reporté à une date ultérieure encore indéterminée.
C’est tard, dans la soirée d’avant-hier jeudi, que Mme Derdouri, ministre des Postes, de la Télécommunication, de l’Information et la Communication, a annoncé que « la téléphonie mobile 3G+ ne pourra être lancée qu’une fois le décret exécutif d’octroi de la licence signé et notifié aux trois opérateurs ». Mme la ministre ajoutera également que » lorsque la licence définitive sera notifiée, l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) demandera aux trois opérateurs de soumettre, dans les plus brefs délais, les offres qu’ils comptent mettre sur le marché ». Pour rappel, l’attribution définitive des licences d’exploitation du réseau 3G+ devait être notifiée aux trois opérateurs, le 19 du mois en cours, et promulguée au journal officiel, le 21 du même mois.
Cependant, et pour des raisons qui demeurent obscures, cette démarche obligatoire n’a pas encore a été faite à ce jour. Donc, les férus des nouvelles technologies doivent encore prendre leur mal en patience.
L’autre sujet sur lequel Mme Derdouri s’est exprimée, est celui relatif au changement des cartes SIM et, par conséquent, du numéro. Ainsi, et comme il a été rapporté dans nos précédentes éditions, les SIM actuelles n’offrent pas une qualité des services au diapason de la 3G+ et ses nombreux avantages.
Afin de palier à cela, l’ARPT a décidé que les abonnés qui souhaitent bénéficier des services de la 3G+, doivent impérativement acquérir une nouvelle puce (USIM). Cette information a été confirmée par Mme Derdouri, en indiquant que ce report « permettra d’avoir un temps incompressible pour programmer, à chacun d’eux, les numéros (3G+) que l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications va leur attribuer ». Du côté des opérateurs, c’est le silence radio face à cette annonce « surprise » de la ministre. Quoi qu’il en soit, ce coup de théâtre, à mois de 72h de la date initialement prévue pour le lancement commercial de cette technologie, tant attendue par les citoyens, vient encore une fois décrédibilisé le secteur de PTIC en Algérie.
Ramdane Bourahla