Un membre de l’APC de Tazmalt, M. Ouaissa Rabah en l’occurrence élu indépendant, s’est fondu, ces derniers jours, d’une déclaration dans laquelle il fustige « une gestion hasardeuse, tâtonnante et à l’extrême limite de l’approximation » de la collectivité locale. Sous le titre « Tazmalt où… les 365 jours de l’échec ressuscités », cet élu dresse un sévère réquisitoire mettant dans l’œil du cyclone la « gestion calamiteuse » de la majorité aux commandes de l’APC menée doit-on le rappeler par M. Mira, également élu indépendant, sur une tout autre liste qu’il a mené. M. Ouaissa revient sur l’année de gestion émaillée, selon lui, par un chapelet de coups tordus qui ont fini par tordre le cou au code communal et au décret exécutif du 17 mars 2013, encadrant le règlement intérieur de l’assemblée. « L’amateurisme, la navigation à vue et l’improvisation ne génèrent fatalement que l’échec », tranche l’élu. Et la commune a beau disposé de gros atouts, comme « une majorité absolue, un maire de stature nationale, un potentiel humain et matériel enviables… ». Des atouts qui « ne lui sont d’aucun secours », analyse-t-il. Pour étayer ses propos, M. Ouaissa dresse une litanie de carences, qui grèvent une année de ce mandat électoral : « sport et culture à l’agonie, problème d’eau potable, non recouvrement des créances, dossier de la ZAC dans l’oubli… ».
N. Maouche