Les habitants de Tiâchach bloquent les bâtiments administratifs

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Les habitants de Tiâchach occupent depuis, dimanche dernier, les bureaux de la mairie et, hier encore, répartis en groupes, ils ont procédé à la fermeture des sièges de la daïra et celui de la CNAS. « Le premier jour, c’est-à-dire dimanche, nous avons répondu à l’invitation du maire et du chef de daïra à ouvrir des négociations. Mais à peine avions-nous commencé par le premier point concernant le déplacement du point de vente des matériaux de construction, situé en face du CEM du village, nous avons rompu avec eux car ils ne voulaient pas prendre une décision courageuse par rapport à ce point. Alors, nous avons quitté la table des discussions », nous dira le président du comité de village. Et de poursuivre: « Quant au deuxième jour, nous n’avons trouvé personne sous prétexte que le maire était à Tizi-Ouzou pour une session de l’APW. En fin de journée, nous avons tenu une réunion au CEM et tout le monde à l’unanimité était pour continuer nos actions de protestation et durcir le ton. Il a été décidé par ailleurs, de fermer le collège dès la reprise des cours, après les vacances d’hiver, si cette fabrique n’est pas délocalisée. En tout cas, nous sommes décidés à aller jusqu’au bout car nous savons maintenant qu’il n’y a aucune volonté des autorités qui préfèrent fuir leurs responsabilités ». Pour rappel, ces actions sont menées afin d’exiger le déplacement des matériaux de construction vendus en face du collège, l’aménagement de l’aire de jeu qui est dans un état piteux, le lancement d’une opération d’assainissement dont le marché est confié et la mise en service du réservoir d’eau réalisé au profit des habitants du village. « Aucun point n’est satisfait. Pourtant, nous avons eu des engagements où les autorités nous ont demandé au début du mois d’octobre, de surseoir toute forme de contestation dans l’attente de répondre favorablement à nos revendications, mais cela est resté au stade des promesses », conclura notre interlocuteur qui dit que le mouvement prendra le temps qu’il faudra, d’autant plus que les responsables ne sont pas à leur écoute.                  

Amar Ouramdane 

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