Le juge près le tribunal criminel près la cour de Tizi-Ouzou a prononcé des peines d’emprisonnement à l’encontre de quatre des dix huit prévenus présentés devant le juge, lundi dernier, accusés d’appartenance à un réseau de vols de voitures et de trafic de documents, tandis que les autres, dont deux femmes, ont tous été relaxés. En effet, l’accusé principal a été condamné à 5 ans de prison ferme, tandis que deux autres ont écopé d’une peine de 3 ans et le quatrième d’une année ferme. Pour rappel, les faits remontent au 27 avril 2010, lorsque un citoyen de Tizi-Ouzou avait déposé plainte contre X, pour le vol de son véhicule de son domicile au niveau de la cité 2000 logements à la nouvelle ville. Cette plainte a été suivie de deux autres, pour le vol d’une Toyota Hilux et d’une KIA. Le principal accusé C. A., n’a pas nié les faits qui lui étaient reprochés, contrairement aux prévenus B.A.B.M et B.A.B.S, deux frères dont l’un est émigré. Pour leur part, M. R. et M. Dj, deux frères également dont le dernier est le gendre des deux frères B.A.B, ont affirmé ne rien savoir de ce trafic. Par la suite, l’accusé (B. A.B.M.), rappelé à la barre, avouera avoir trafiqué les documents d’une voiture de marque Peugeot 207, mais niera son implication dans l’affaire des vols de voitures. Un autre accusé de Blida dira : « Je ne sais toujours pas ce que je fais parmi ces gens là. Je ne les connais pas. J’ai perdu mes documents, notamment mes pièces d’identité et je l’ai signalé aux autorités. Quelqu’un a certainement dû utiliser mes documents ». Ce que le principal accusé (C.A.) confirmera en expliquant qu’il n’a jamais vu cet individu, bien que son identité a été utilisée par la personne à qui il a eu affaire. Quant à l’une des deux femmes mises en cause, elle relatera qu’elle connaît le principal accusé par le biais d’une amie. Selon ses dires, elle avait une relation d’affaire avec C.A. « Je ne connais personne d’autre que C. A. dans ce groupe. Une amie me l’avait présenté comme vendeur de parfums, et depuis, je travaillais avec lui, dans la vente de parfums », avait-t-elle dit. Il est à signaler que le procureur prés la cour de Tizi-ouzou avait requis une peine de réclusion de 20 ans, assortie d’une amende de 20.000 DA, à l’encontre de 16 prévenus, dont deux femmes, pour « association de malfaiteurs, vols commis de nuit et faux et usage de faux », et une autre peine de 5 ans de prison ferme à l’encontre de deux autres personnes pour « non dénonciation » des délits.
Samira Bouabdellah