L’OPGI pointé du doigt

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Les 20 logements sociaux locatifs de la cité du même nom, sise au chef-lieu communal d’Imsouhal, ne sont toujours pas raccordés au gaz de ville. 

Pourtant, toutes les cités voisines jouissent, depuis 2011 déjà de cette commodité si indispensable dans ces montagnes de Kabylie où les hivers sont de plus en plus rigoureux. Les habitants se disent trop démunis pour pouvoir se permettre de se réchauffer à l’énergie électrique qui n’est pas à la portée de leurs bourses. Un d’entre eux, employé à la mairie, nous dira : « La SONELGAZ a refusé de nous faire des branchements, car notre immeuble est dépourvu de colonnes montantes pour le passage de la tuyauterie et l’installation des compteurs. Nous avons fait plusieurs réclamations auprès de l’OPGI, propriétaire de l’édifice, afin que des niches soient construites.  Mais les responsable se sont contentés de nous rassurer sans que rien de concret ne suive ». Outre cette absence du gaz naturel, les résidents du dernier étage disent vivre un enfer. Les infiltrations d’eau par le toit sont ingérables, ajoutent-ils : « nous sommes contraints de placer des récipients à plusieurs endroits, sinon nos appartements seraient tout le temps inondés », nous précisera une résidente. D’autres dénonceront le réseau d’assainissement défaillant : « Le réseau d’assainissement n’évacue rien du tout. Tous les 15 jours, c’est un camion citerne de l’hydraulique qui vient vider par pompage les regards  », ont-ils déploré. Les habitants de la cité profitent de l’occasion pour lancer un appel aux pouvoirs publics afin qu’ils prennent en charge leur situation et règlent ces différents problèmes qui enveniment leur quotidien.

Madjid  Aberdache

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