La ville dotée de deux poissonneries

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A l’instar des autres communes de la wilaya de Béjaïa, la commune de Seddouk a bénéficié durant l’année 2013, d’un projet de création de deux poissonneries attribuées à des vendeurs ambulants de poissons. Les deux poissonneries ont été implantées en ville. L’une au marché hebdomadaire et l’autre à la cité Kobbi. Selon l’un des bénéficiaires, les frais afférents à la construction de l’édifice et à l’acquisition des équipements sont à la charge du promoteur. L’initiative est louable du fait qu’elle mettra fin à la vente du poisson, dans des conditions lamentables où les normes d’hygiène concernant un produit qui se détériore vite ne sont pas respectées. Il faut dire aussi que les pouvoirs publics visent, à travers ces créations de poissonneries en milieu rural, d’une part l’élargissement de la vente du poisson à des coins reculés et d’autres part, mettre fin à l’anarchie qui règne dans le circuit de distribution dans ce secteur. Sans oublier que l’état a mis les moyens nécessaire dans la wilaya de Béjaïa, en boostant ce secteur par la création d’un atelier de réparation des bateaux, la création de deux ports de pèche à Saket et Melbou et l’octroi d’avantages pour les jeunes désirant devenir pécheurs pour renforcer le créneau de la pêche.  Le poisson qu’on appelait, autrefois, le repas du pauvre, est devenu un luxe pour les petites bourses avec l’envol de ses prix dépassant tout entendement, notamment ceux de la sardine qui oscillent entre 300 et 450 dinars le kg et qui se vend toujours bien malgré cela.

L. Beddar

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