Qui doit s’en charger ?

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L’unique lycée de la commune de Saharidj, implanté en haute montagne, à quelque six cent  mètres d’altitude, n’est pas encore raccordé au gaz naturel, bien que le réseau longe le mur d’enceinte de cet établissement. Cette situation contraint les gestionnaires de cet établissement à s’approvisionner en mazout à partir de la station Naftal de Oued El Berdi. Ces responsables se débattent pour assurer ce combustible faute de quoi toute activité devient impossible dans les salles de cours. Cela concernant le bloc pédagogique et l’administration. Quant à la cuisine, elle est alimentée par des bouteilles de propane que fournie la même station de Oued El Berdi, avec un contrainte supplémentaire qui est l’obligatoire autorisation des services de sécurité qu’il faut présenter avec le bon de commande et le chèque. L’approvisionnement en gaz propane reste la contrainte majeure à laquelle font face les gestionnaires qui réclament le raccordement du lycée au réseau du gaz naturel pour mettre un terme à leurs problèmes quant à l’approvisionnement en propane. Des représentants des parents d’élèves nous apprennent que deux fiches techniques et un devis ont été établis, sur demande de la tutelle et déposés à la direction de l’éducation, depuis 2011, pour raccorder l’école au gaz de ville. Mais, à ce jour, rien n’a été fait pour les soulager. Rappelons que ce lycée, réalisé sur le flanc nord de la haute colline d’Achaivou, est directement exposé aux affres climatiques de cette région connue pour ses légendaires tempêtes de neige.

Oulaid Soualah

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