Les habitants s'en remettent au wali

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Les habitants de la cité du 1er Novembre, dans la commune d’Aomar, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, attendent toujours l’aménagement de leur quartier qu’ils qualifient de bidonville. Ces résidents n’ont eu de cesse de multiplier les requêtes et autres missives à l’adresse du P/APC, dans le but de l’alerter sur l’état de leur cité. Certains habitants évoquent l’indifférence des pouvoirs publics en soulignant que leur cité n’a pas bénéficié du moindre projet d’aménagement urbain, depuis les années 90. De ce fait, ils interpellent le premier magistrat de la wilaya sur la nécessité d’entreprendre les travaux d’aménagement en urgence. A propos de ces derniers, les habitants insistent sur la rénovation des canaux d’assainissement, le bitumage de la chaussée, l’éclairage public ainsi que la délocalisation de la décharge, située à l’entrée de leur quartier. «Les rongeurs et les moustiques et autres bestioles ont envahi notre cité… c’est infernal! De plus, on a enregistré plusieurs cas de morsures de rats, du fait de l’insalubrité qui y règne. Nous vivons dans des conditions inhumaines! », disent-ils. D’après les citoyens, les élus locaux avaient, en effet, promis que les travaux d’embellissement de leur cité allaient démarrer au mois de février dernier, mais aucun chantier n’a été entamé. « Nous sommes des laissés pour compte. On réclame notre part d’aménagement, au même titre que les autres cités du chef-lieu communal. Halte à la marginalisation!», ont-ils encore mentionnés. D’ailleurs, avant d’élaborer cette pétition, ils avaient interpellé le premier magistrat de la wilaya, lors d’une visite qu’il avait effectuée à Aomar, sur leur  » misérable » sort. Et ce dernier leur avait promis de trouver des solutions à leurs problèmes, mais ça ne reste que des promesses.

                 

  R.B.

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