Les travaux non encore lancés

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Pour améliorer les conditions de la scolarité des enfants, les autorités locales d’Amalou ont jeté tout leur dévolu sur l’implantation d’un lycée dans leur commune. Un lycée qui mettra fin au déplacement incessant des lycéens vers les lycées de Seddouk et d’Akbou, deux communes limitrophes. Ils ont réussi à l’arracher et c’est le wali de Béjaïa qui a posé la première pierre pour le lancement des travaux, lors de sa visite de travail de mois de septembre dernier. Mais seulement, les travaux tardent à être entamés par faute d’indisponibilité  du terrain d’assiette choisi pour l’implantation du projet en question, car l’une des entreprises délocalisée de ce terrain contre un autre terrain de substitution n’a pas encore quitté le lieu. Djamel Azzoug, le maire d’Amalou que nous avons consulté au sujet de cette affaire, qui commence à faire couler de l’encre et de la salive, ne mâche pas ses mots en criant, haut et fort, que les pouvoirs publics n’ont pas joué leur rôle dans cette affaire, sinon ils doivent agir vite pour éclaircir la situation, car il s’agit d’un projet de grande utilité publique qui ne mérite nullement un tel blocage. « On a fait des mains et des pieds pour arracher un lycée pour notre commune. On a trouvé un terrain communal adéquat pour son implantation, mais seulement, la SARL qui occupe ce terrain, même en bénéficiant d’un autre terrain de substitution assorti d’une décision provisoire d’attribution délivrée par les domaines, ne veut toujours pas céder le terrain réclamant une décision définitive. L’Etat est au dessus de tout le monde. Donc, il appartient à la wilaya d’appliquer et d’exécuter les textes en sommant les domaines à délivrer une décision définitive et la SARL a cédé le terrain, à même de mettre fin à un blocage d’un projet de grande utilité publique. Il est aussi lamentable de constater que l’ODS n’est pas encore délivré à l’entreprise devant réaliser le projet », a déclaré notre interlocuteur qui ne décolère pas.

L. Beddar.

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