Recrudescence des vols de bétail

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Ils font de plus en plus parler d’eux ces dernières années. Les voleurs de bétail qui font fureur dans la région d’Ath Abbas, semblent agir en bande organisée, utilisant des moyens et des techniques appropriés pour accomplir leurs forfait. Frappant de nuit, profitant généralement de l’absence des propriétaires, de l’éloignement des étables par rapport aux habitations et du concours de complices ayant une parfaite connaissance des lieux, les voleurs de bétail ont alterné leurs crimes un peu partout. De Béni Mansour, à Ighil Ali, en passant par Iarkab, Boudejllil, Metchik, Tigrim, Allaghan, Ath Rzine, ils ont toujours su choisir leurs victimes et les circonstances favorables pour repartir à chaque fois avec des dizaines de bêtes, ovins et bovins, ils n’ont guère de préférence.Ils ont même réussi à tromper la vigilance des citoyens se faisant assister, soi-disant, d’un chien. Comment ? On ne sait trop bien.Dans cette région, à vocation pastorale, une bande de malfrats trouve un terrain idéal pour profiter de butins alléchants. La longue absence des services de sécurité dictée par les troubles, qu’a connus la région a, faut-il le souligner, contribué à l’accroissement inquiétant du nombre de vols qui a touché le bétail et à un degré moindre les ruches, les pompes hydrauliques, et même les matériaux de construction. A Béni Mansour, d’importants vols ont touché la SNTF à l’époque où la Gendarmerie nationale ne pouvait pas accomplir sa mission, du fait des événements secouant la région. Dans le village précité, Ami Amar a été la dernière victime des voleurs de bétail qui, par une nuit sans lune, s’est fait délesté de ses ovins qui constituaient son avoir et son occupation première.A Ighil Ali, un citoyen digne de foi, a fait savoir que vu le nombre de vols de bétail qu’on y a perpétrés, les propriétaires se résiquent à garder de nuit leurs étables. Il expliquera qu’au rythme où sont perpétrés ces vols ces dernières années, on ne peut s’en prémunir qu’en montant la garde et en bravant les longues et glaciales nuits d’hiver.

Z. F.

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