La rue principale du village Béni Mansour, situé à 90 kms au sud de Béjaïa, est dans un état lamentable. Une épaisse couche de boue recouvre la chaussée sur une distance d’environ un kilomètre. Les dernières pluies qui se sont abattues ont transformé ce tronçon du CW42, passant par ce village, en véritable bourbier impossible à emprunter par les piétons ! La cause de cette situation cauchemardesque pour les villageois est due aux travaux de raccordement au réseau du gaz de ville, lancés il y a quelques mois. Le creusage des fossés devant recevoir la conduite principale du gaz s’est effectué à la va-vite, sans doute par peur de ne pas respecter les délais de réalisation. Mais cela a engendré des monticules de terre, qui jonchent la chaussée ici et là pour se transformer, par la suite, en flaques d’eau boueuses à chaque fois que la pluie tombe !
Les habitants vivent cela très mal, car toute cette boue, qui a envahi la chaussée et même les trottoirs, les empêche de se déplacer aisément dans le village. « Vous voyez toute cette boue ? C’est vraiment la désolation ici. Je ne sais pas où mettre les pieds pour me déplacer dans la rue ! » s’emporte un sexagénaire du village. Malheureusement, ce ne sont pas que les piétons qui en pâtissent de cette situation, les automobilistes et notamment les transporteurs, qui passent par dizaines via ce village, trouvent eux aussi des difficultés pour transiter par ce tronçon délabré et marécageux. «Ce n’est pas une route celle-ci ! Les autorités doivent vraiment faire quelque chose pour la réhabiliter », préconise un camionneur.
Syphax. Y.