Entre SOS et journée d’étude

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l El Amal, dont le siège est à Bab El Oued, existe depuis une douzaine d’années et son apparition sur la scène algéroise avait alors suscité d’énormes espoirs pour les handicapés moteurs de la capitale. Son travail de “proximité” avait alors donné de petits résultats qu’on pensait prémice, à de plus importants acquis. Trottoirs à adapter aux fauteuils roulants, accès aux transports en commun, installation de cabines téléphoniques pour handicapés etc, des opérations qui, malheureusement, ne connurent pas de suite. Au point où aujourd’hui, la présidente d’El Amel, Mme Rezzig, une amputée et son conseiller principal, M. Matlou, non-voyant, n’ont aucun moyen de transport à la disposition de leur association.C’est en effet bénévolement, grâce à l’aide de tierces personnes, qu’ils continuent d’organiser des sorties champêtres ou des visites de sites algérois. Pour Melle Lore, l’attachée de presse “bénévole” de l’association, la ville de Sétif demeure une référence de cité adaptée aux handicapés. Un travail énorme y a été effectué par les autorités successives.C’est dans ce cadre et pour sensibiliser la population et les pouvoirs publics de la capitale que El Amel organisera le mardi 20 décembre une riche journée au Grand Hôtel d’El Kettani. Au menu, des interventions d’experts, de professeurs, de psycho-sociologues qui auront à intervenir sur l’aménagement urbain et l’architecture, personnes handicapées et prévention routière, accessibilité au sein des institutions publiques, témoignages etc…On ne peut que souhaiter plein succès à cette journée, jusqu’à mobiliser quelques “âmes généreuses” au sein de nos responsables pour, au moins, prévenir et éviter que, comme pour les non-voyants de l’Enabros, on ne soit tenu de fermer une route pour accéder à ses droits…

Rachid Kaci

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