Ali Benouari candidat à la candidature

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L’ancien ministre délégué au Trésor, Ali Benouari, a annoncé officiellement, mercredi à Alger, sa candidature à la candidature à l’élection présidentielle du 17 avril prochain, avec comme slogan pour sa campagne électorale : « Travail, justice et liberté ». « Toute politique de redressement du passé qui ne passe pas par la réhabilitation du citoyen dans ses droits élémentaires, est vouée à l’échec. Mon programme pour l’Algérie intègre largement ce fait », a affirmé le candidat à la candidature, dans son allocution introductive à une conférence de presse. Détaillant son programme, Ali Benouari a fait savoir que celui-ci a été conçu sur la base de ce qu’il a considéré comme étant « des échecs » à asseoir un Etat « moderne » et « social », d’où la nécessité d’opter pour la « voie démocratique » en tant que « priorité absolue » pour la réalisation des « réformes politiques institutionnelles et structurelles ». Le conférencier a évoqué à ce propos, son projet de réforme qui se fera de manière « profonde, pacifique et graduelle », considérant que la future joute électorale offrira « l’occasion de changer de cap dans tous les domaines ». Concrètement, le candidat à la magistrature suprême du pays promet « une rupture totale avec un système politique que les Algériens ne supportent plus, tant sur le plan de la pratique du pouvoir, que sur celui de la transparence », et ce, a-t-il expliqué en raison de « dysfonctionnements » n’ayant « jamais été corrigés ». Le postulant à la course d’avril prochain a également promis d’instaurer « la modernité », la « confiance en soi », et de favoriser le « leadership », de même qu’une « République nouvelle » dotée d’une « Constitution et d’outils économiques à la hauteur des ambitions ». Le programme du candidat Ali Benouari suppose, en outre, « une vision » de « rebâtir » le pays, et « l’ambition » de permettre à celui-ci de « rejoindre le club des 20 pays les plus riches de la planète à l’horizon 2033, et ce, au moyen d’un « plan de sauvetage » quinquennal touchant tous les secteurs, a-t-il projeté. « La prochaine élection est importante, car elle survient dans un contexte nouveau, celui de la démocratisation du monde arabe, qui est en retard sur un processus qui a gagné tous les continents », a-t-il ajouté s’agissant de son programme de politique extérieure. Marié et père de trois enfants, Ali Benouari est né en 1951 et est titulaire d’un diplôme d’études supérieures (DES) en sciences politiques. Après avoir mené une carrière d’enseignant-chercheur à l’Université d’Alger, il a été directeur de trésorerie à Paris, en 1981, au sein d’une banque internationale, avant d’occuper la fonction de conseiller auprès des ministres des Finances puis de l’Economie, entre 1989 et juin 1991. Il termine sa carrière en occupant le portefeuille de ministre délégué au Trésor, en 1991, avant de quitter le gouvernement pour s’installer à son propre compte en Suisse.

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