Encore un enlèvement à Tizi-Ouzou

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Un jeune de Maâtkas, à une vingtaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, a été enlevé samedi dernier. 

C’est ce que rapportent des sources locales. Un nouveau rapt qui vient s’ajouter à la liste déjà trop longue des kidnappings dans la wilaya. Ainsi, et selon les premières informations que nous détenons, il s’agit du jeune G. Hocine, âgé de 22 ans, originaire du village Tizi Tzegouart.

Selon des sources locales, la victime n’a plus donné signe de vie, depuis qu’un groupe d’individus armés l’a enlevé dans la nuit de samedi à dimanche.  G. Hocine se trouvait, cette nuit-là dans le bar dont il est le gérant, nous dit-on.

Vers 22h, des personnes armées, dont le nombre n’a pas été précisé sont entrées, se sont dirigées vers G. Hocine et l’ont fait sortir de force pour l’emmener pour une destination inconnue.

Avant de repartir, les assaillants ont délesté les autres clients de leur argent et de leurs portables. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre.

A Maâtkas, et dans toute la région, l’on ne parlait, hier, que de cet énième enlèvement. Le phénomène ronge en effet la région depuis plusieurs années déjà. Il connaît même une certaine recrudescence ces derniers temps.

Ce nouveau rapt intervient, en effet, quelques jours seulement après un autre rapt qui a, lui, tourné au drame. C’était, pour rappel, l’enlèvement à Béni Zmenzer, d’Amirouche Mebarek, âgé de 38 ans et père d’une enfant, qui fut malheureusement retrouvé une semaine plus tard, assassiné à Agouni Gueghrane.

Ce rapt est le 77e du genre enregistré dans la wilaya de Tizi Ouzou. Une wilaya où la situation d’insécurité règne toujours malgré les efforts des services de sécurité qui veillent, il faut le dire, au grain. Mais malheureusement, le bandistisme et le terrorisme semblent avoir la peau dure.

Les deux phénomènes résistent en effet, aux différents assauts des différents corps sécuritaires. Cela étant dit, la vigilance des citoyens doit être toujours de mise pour permettre à la wilaya, jadis connue pour sa quiètude, de retrouver sa sérénité d’antan.

Tassadit. Ch.

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