Préavis de grève de trois jours

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Suite «au mutisme de la tutelle», la coordination syndicale des finances, affiliée à l’union locale de l’UGTA de la wilaya de Tizi-Ouzou et englobant, les travailleurs des services des impôts, des domaines, de la conservation foncière, du Trésor, du budget et du cadastre, ont décidé d’une grève générale les 17, 18 et 19 février prochains, lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Les rédacteurs du document précisent que «la coordination des finances de la wilaya de Tizi-Ouzou, réunie le mercredi 05/02/2014 en session extraordinaire, a décidé de recourir à une grève générale les 17, 18 et 19 février 2014, et ce, suite au non respect des engagements pris par le fédéral des finances et au mutisme de la tutelle». Kahina Djouder, secrétaire générale de la coordination syndicale nous a confié que « la coordination syndicale des finances de la wilaya de Tizi-Ouzou a tenu une réunion avec le secrétaire général de la fédération nationale des finances, M. Zouaoui, à Alger, et ce dernier s’est engagé a prendre en charge tous les points de notre plate-forme de revendications et nous a certifié qu’a la fin du mois de janvier, ces propos prendront une dimension officielle. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons reçu aucun document officiel en rapport avec les engagements qu’il a pris au cours de ladite réunion». Et d’ajouter : «Notre mouvement ne date pas d’hier, nous avons déjà fait une grève de trois jours, les 23, 30, 31 décembre, qui a été suivie de la programmation d’un autre débrayage, cette fois cyclique, qui était prévu pour les 14, 15 et 16 janvier derniers, que nous avons ensuite gelé suite au dialogue entamé avec la tutelle et aux promesses qui nous ont été faites par M. Zouaoui».  «L’augmentation qui nous a été promise aurait dû intervenir à la fin du mois de janvier, et nous sommes à la mi février et l’on n’a encore rien vu ! Nous entamons notre deuxième année de protestation et pour l’heure, il n’y a rien de concret. Toutes les régies, toutes les directions ont eu leurs augmentations, à part le secteur des finances», soulignera notre interlocutrice. Rappelons que les protestataires relèvent 13 points dans leur plate-forme de revendications.

Karima Talis

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