Durant l’année 2013, l’ANSEJ de Tizi-Ouzou a financé 2 483 projets, ayant généré 6 411 postes d’emploi permanents, selon les chiffres avancés par Hocine Lamouri, directeur de l’antenne ANSEJ de Tizi-Ouzou.
Toujours au volet des statistiques, M. Lamouri, qui nous a reçus au niveau de son bureau, hier matin, a indiqué que les chiffres par secteur d’activité font ressortir que parmi ces projets, 691 sont dans le domaine de BTPH et 652 concernant les services. Pour le domaine de l’industrie, 407 projets ont été mis en œuvre durant cette même période. Quant à l’agriculture, 332 crédits ont été accordés aux jeunes de la région, de même que 199 dans le domaine de l’artisanat, 73 dans le créneau de la maintenance, 126 dans les professions libérales et 3 dans la pêche. Notre interlocuteur précisera que le montant global des investissements pour ces 2483 projets est de 9 milliards de DA. « Ce montant est réparti comme suit : 200 millions de DA comme apport personnel du promoteur, 2,8 milliards DA de contribution de l’ANSEJ en prêt non énuméré et 6 milliards de DA en apport des banques », a-t-il précisé. Par ailleurs, et pour ce qui est du nombre de femmes qui ont réalisé des projets pour l’exercice 2013, poursuit-il, elles sont 252, ce qui représente un taux de 10%.Le directeur de l’antenne ANSEJ de Tizi-Ouzou relatera que depuis le lancement du dispositif au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou en 1997, et jusqu’au 31 décembre 2013, 15 738 micro entreprises ont été créées, générant plus de 40 000 postes d’emploi à travers la wilaya. « Nous avons constaté ces derniers temps, une évolution positive en matière de création de micro entreprises. Par exemple, si nous prenons l’année 2011, nous avons pu lancer 1 627 projets, en 2012 nous 2003 projets. Quant à 2013, il s’agit de 2483 projets. Ces chiffres ne font que confirmer qu’il y a une évolution et une croissance dans ce domaine », dira-t-il, en expliquant que l’accès au dispositif et à la création de micro entreprises a encore été facilité et pour preuve, notre interlocuteur affirmera que 40% des 15 738 micro entreprises ont été créées ces trois dernières années. Pour le volet extension des projets existants, 97 projets ont été financés l’année passée. « En matière de couverture, je peux vous dire que toutes les communes ont été touchées. Quant au taux de recouvrement, il est de l’ordre de 65% en matière de prêts accordés par l’ANSEJ. Pour le taux de recouvrement du crédit bancaire, il avoisine les 70%. Donc, cela ne peut être que prospère pour la création des micros entreprises », dit-il en poursuivant qu’il y a « de nouvelles mesures en faveur des jeunes diplômés des centres de formation professionnelle. Nous avons lancé des véhicules ateliers et nous avons un cumul de 101 projets financés, notamment dans le domaine de la plomberie, l’électricité la mécanique et la vitrerie ». Pour les jeunes universitaires, un autre programme a été mis en place, à savoir les cabinets groupés. « Nous avons un total de 10 cabinets groupés, notamment d’avocats, de médecins et d’architectes », indiquera M. Lamouri, qui ajoutera que concernant l’année 2014, l’objectif est de créer plus de micro entreprises et de continuer dans cette lancée. Ceci, précise-t-il, en tenant compte de la spécificité de la région, ainsi que des opportunités offertes. « C’est à nous d’orienter les jeunes vers des créneaux porteurs, en tenant compte des opportunités ainsi que les caractéristiques da la région. Nous comptons aussi multipliés les actions de sensibilisation et d’information en faveur des jeunes au niveau des centres de formation professionnelle », a-t-il expliqué en assurant que « cette année, un travail conjoint se fera avec l’université de Tizi-Ouzou, à travers le lancement d’une maison de l’entreprenariat, qui stimulera les jeunes universitaires à créer leur projets selon leur spécialité ». M. Lamouri conclura en incitant les jeunes à se rapprocher des services de ANSEJ pour s’informer et lancer leur propre projet. « Une micro entreprise créée et qui s’avère rentable participe au développement de la wilaya, notamment par la création de postes d’emploi et de richesses », conclura-t-il.
Samira Bouabdellah