Sept syndicalistes en grève de la faim

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Les sept membres de la section syndicale, UGTA, de l’entreprise des travaux routiers de Béjaïa sont en grève dela faim, depuis hier, pour réclamer le départ de leur PDG. 

Accrochant une banderole sur le portail principal du siège de la wilaya de Béjaïa, les sept grévistes de la faim se déclarent déterminés à se faire entendre, tout en s’en prenant à leur PDG qu’ils accusent de tous les maux qui rongent l’entreprise depuis maintenant plus de deux années. « Nous sommes en grève de la faim pour dénoncer les abus, les malversations et les dépassements répétés du président directeur général, ainsi que le silence complice du conseil d’administration de l’entreprise et de la SGP-TP Sintra Alger », ont écrit les sept syndicalistes dans une déclaration rendue publique, jeudi dernier, et dont des copies ont été transmises au Premier ministre, au ministre des Travaux publics et au wali de Béjaïa, entre autres. Abdelhak Messaad, secrétaire général de la section syndicale de l’ETR de Béjaïa, avec qui nous nous sommes entretenus, hier, a précisé : « Nous exigeons le départ de ce PDG qui n’est pas là pour servir l’entreprise mais pour se servir. Il a fait beaucoup de mal à l’entreprise et, par ricochet, aux travailleurs ». Ses pairs, Abdenour Latbi, Nadir Ikhlef, Farid Lakhbat, Karim Tidjet, Mabrouk Yahiaoui et Zahir Baazizi abondent dans le même sens, en réclamant l’exploitation du rapport de l’inspection générale des finances, établi entre septembre et décembre derniers, sur la gestion de l’entreprise. Dans ledit rapport, la section syndicale de l’ETR de Béjaïa accuse le PDG de « malversation et de détournement de deniers publics », tout en regrettant que leurs écrits et rappels adressés à « la SGP-TP Sintra Alger » n’ont pas été pris en considération pour, expliquent-ils, « mettre fin aux dérives du Premier responsable de l’entreprise ». Le président directeur général de l’entreprise des travaux routiers de Béjaïa dira, pour sa part, « assumer pleinement ma gestion », accusant la section syndicale d’exercer dans « l’illégalité ».                                    

 F. A. B.

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