D.D.K. : Parle-nous de ton troupeau…Moussa : J’ai quatre vaches, sept brebis, neuf moutons et cinq agneaux… j’ai aussi deux veaux que je ne sors jamais de mon étable.
Les bêtes sont-elles à toi ?A part une vache qui appartient à mon jeune frère, tout le reste du troupeau est à moi… Au départ, je me suis payé quatre moutons avec mes économies. Slaâqel, el hamdoullah athan l’kouri yetchour.
Où les fais-tu paître ?Nous avons trois hectares dans l’indivision, mais chaque année, je loue au moins deux hectares pour le fourage… et puis yela akkal l’beylik.
Quoi ?L’aghava; ça appartient à tous les villageois !
Quelle est ta journée ?Reveil à six heures, je sors le troupeau à sept heures et je le fais rentrer dans l’après-midi. Nessaâ l’bassan pour les abreuver. S’il pleut, je leur donne du foin et du feuillage.
Des pertes ?C’est rare. Quand une bête tombe malade, je ramène un vétérinaire.
Comment vois-tu l’image du berger d’aujourd’hui ? Le berger fait une activité noble. Des prophètes ont été bergers. Par le passé, le berger était très exploité. D amahqur. Maintenant c’est une activité comme une autre. Pourvu que ça rapporte.
Que regardes-tu la télé ?Les films l’karaté
Un sportif ?Bruce Lee et Chuck Norris, yella daghen winna… David Carradine.
Un homme politique…(Rires), Win yerghan ad yexdam les crevettes di sahra…
Une lecture ?El Heddaf
Une ville ?Azzeffoune
Un objet ?Taqavact a din uqavac !
Un endroit ?S’daw teslent.
Un habit ?L’parka
Ton souhait ?Advnugh l’kouri wayed.
Tanemirt aya meksa !Tanemirt aya m’dakul