Le centre-ville suffoque !

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Des commerçants dans la ville d’Akbou se sont appropriés les trottoirs, en les transformant en «vitrines» ou en extensions de leurs magasins !

Cette pratique que d’aucuns condamnent, eu égard aux désagréments qu’elle provoque, est tolérée par les pouvoirs publics, qui préfèrent fermer les yeux au lieu de rétablir la vraie notion du trottoir, lequel est réservé strictement aux piétons ! Ce phénomène est observable, malheureusement, dans beaucoup de rues de cette mégapole, comme la rue « Si El Houas », rue principale dans la vieille ville, ou au niveau de la rue « des Artisans » qui la jouxte. Dans ces rues, les commerçants mettent leurs marchandises sur les trottoirs, sans se poser trop de question. Ainsi, ils s’y entassent des meubles, des produits de la quincaillerie, des habits, des fruits et légumes,… etc. Ces produits entreposés sur les trottoirs ne laissent que de petites bandes pour les passants, qui doivent se rabattre sur la chaussée quand il y a une grande affluence, comme durant les heures de pointe et les jours du marché hebdomadaire, en l’occurrence les lundis et vendredis. Les piétons se voient, alors, contraint de se risquer la vie en marchant sur la chaussée, qui connaît une circulation automobile dense. « Ces commerçants doivent retirer leurs marchandises des trottoirs, car ils nous gênent énormément. C’est trop ! » S’emporte un habitant de la vieille ville interrogé sur ce sujet. Et comme si le squat des trottoirs ne suffisait pas, le stationnement des voitures vient se greffer à une situation déjà problématique. Dans toutes les rues de la ville, la chaussée se trouve réduite à une mince bande, où les automobilistes se disputent le passage en priorité car, de part et d’autre la chaussée, il y a des lignées interminables de voitures stationnées. En conséquent, l’espace dans la ville d’Akbou manque cruellement à cause du squat et des stationnements à tout bout de champs !

Syphax Y.

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