Les abribus font défaut

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Les villageois d’Ath Bouali, 4 kms du chef-lieu communal d’Ah Mansour, ne trouvent pas où s’abriter, lorsqu’ils attendent l’arrivée des fourgons, faute d’abribus, le long du trajet qui les conduit vers la RN5. En effet, les usagers sont souvent exposés aux aléas de la nature. Ils sont contraints d’attendre les fourgons sous une pluie battante en hivers et un soleil de plomb en été! Les personnes âgées, les femmes et les enfants sont doublement pénalisés. Faute d’abribus et de bancs pour s’asseoir en attendant l’arrivée des fourgons, ces personnes font le poireau debout ou assis à même le sol. Interrogé sur cette situation problématique, un villageois dira: «Nous avons besoin de quelques abribus. Les personnes âgées, les enfants et les femmes ont en besoin. Nous avons besoin d’au moins trois abribus. Le premier au terminus, le deuxième au trois chemins et le dernier au point de jonction du chemin de notre village avec la RN5 ! », préconise notre interlocuteur. Chaque jour, des dizaines d’usagers attendent, à l’air libre, l’arrivée de fourgons. Ce sont les oliviers, malheureusement, qui constituent les « abribus » pour ces villageois oubliés !

Y. Samir

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