Le rond-point situé à la sortie est de la ville de Sour El Ghozlane, dans la plaine d’El Merdja, ne cesse de subir une véritable asphyxie due à la lenteur de la circulation automobile et à un flux de piétons des plus considérables. Le site attenant à ce carrefour est l’aire choisie par l’entreprise « El Ouâd Sadek », de Salah Moulay, pour parquer les dizaines de voitures proposées à la vente et celles achetées par son unité. Cette entreprise, qui a défrayé la chronique à l’échelle régionale, et même nationale, par son système commercial peu coutumier, reçoit des milliers de clients de toutes les régions limitrophes de la wilaya de Bouira, qui pour vendre son véhicule avec une intéressante plus-value par rapport aux marchés classiques, qui pour en acheter à bon marché. À ces flux quotidiens de clients s’ajoutent les curieux, les prospecteurs et les intermédiaires. Après quelques mois du début de l’activité de cette entreprise commerciale, des services tels que les cafés et gargotes n’ont pas tardé à s’installer. Par ailleurs, des gardiens de parkings se sont improvisés sur les différents accotements qui bordent le rond-point, hélant les automobilistes à garer leurs voitures au bord de la route. Avec tout ce beau monde, le carrefour d’El Merdja devient un véritable goulot d’étranglement où la circulation s’arrête parfois pendant plusieurs minutes dans une espèce de confusion générale. Il y a lieu de signaler que ce carrefour relie la RN 8 (Alger – Boussaâda), la RN 8-bis (Bouira – Sour El Ghozlane) et le CW 20 (Sour El Ghozlane – Bordj Okhris). Les camions ramenant le sable et la brique de Boussaâda, ceux qui s’approvisionnent en ciment à la cimenterie de Sour El Ghozlane, les gros tonnages transportant les granulats des carrières d’El Hachimia et Oued El Berdi se rencontrent tous ici et s’ajoutent aux milliers de voitures de tourisme allant dans tous les sens. Le rond-point en question est tout proche d’un commissariat de police, de l’école de formation des gardiens de prison et d’un centre de formation. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’aire réservée à l’activité de l’entreprise « El Ouâd Sadek » est mal choisie. La population, les transporteurs, les voyageurs et les clients sont les premiers à souffrir de cette situation qui devient, de plus en plus, intenable.
N. M. Taous
