Quatre ans de prison ferme requis contre l’ex-maire

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Quatre ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars, c’est la peine requise à l’encontre de l’ex maire d’Azefoune, O. Hassane  lors du procès en appel  tenu à Tizi-Ouzou, mardi passé. L’affaire jugée en première instance au niveau du tribunal d’Aït Ouacifs a été reportée à plusieurs reprises avant d’être jugée mardi dernier. Le procureur de la république a requis une peine de quatre ans de prison fermes assortie d’une amende d’un million de dinars. C’est ce qu’a confirmé l’un des entrepreneurs à l’origine de cette affaire. M. Haddouche Mohamed, l’un des entrepreneurs constitués partie civile, en l’occurrence. Le verdict final sera quand à lui connu mardi prochain. Le mis en cause est poursuivis pour des passations de marchés dont les attributions ont été faites de façon contraire à la loi. Le mis en cause a déjà été reconnu coupable en première instance au tribunal de Oucifs. Il a été condamné à purger une peine de deux années de prison ferme est a verser une amende de 20 mille dinars. Ayant fait appel, le procès en cassation n’aura eu lieu que mardi après avoir connu des reports à deux reprises. Il a en effet été programmé une première fois pour le 4 février puis pour le 18 du même mois.  Pour revenir à sa genèse, cette affaire a éclaté au grand jour, au lendemain des intempéries de février 2012 qui ont occasionné des dégâts considérables à plusieurs régions de la wilaya, notamment la localité d’Azeffoun où des travaux de réfection et de réparation des dégâts subis ont dû être réalisés. 

Ceci à travers les crédits alloués par l’Etat aux communes sinistrées. 

Les entrepreneurs de la région, qui s’attendaient à se voir attribuer quelques projets de réalisation, après leurs soumissions, ont vite fait de déchanter, en s’apercevant que les marchés ont été confiés à d’autres entrepreneurs. Et le maire d’Azeffoun d’antan avait été accusé par ces entrepreneurs de la région d’avoir attribué des marchés «de gré à gré», sans avoir respecté les démarches prévues par la réglementation en vigueur.  Les entrepreneurs en question parlaient, alors, de trois projets de réhabilitation des communes sinistrées, confiés directement «de gré à gré», sans passer par l’appel d’offres. Chose qu’ils ont dénoncé par des communiqués signés par pas moins de dix (10) opérateurs, qui ont tenté d’interpeller l’opinion publique, exigeant même une enquête des services de l’Etat, dans le but d’éclaircir les dessous de cette affaire et de décider des mesures à prendre à l’encontre du mis en cause. 

T. Ch.

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