«Nous sommes contre un coup d’Etat déguisé»

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Commentant la dernière sortie publique de l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, le porte-parole du Forum socialiste pour la liberté et la démocratie, le député de Béjaïa Khaled Tazaghart Khaled, a estimé hier, lors d’un meeting  populaire animé au TRB que « le rétablissement de la confiance entre les gouvernants et les gouvernés ne passera pas par des règlements de comptes et  un coup d’état déguisé», tout en se déclarant contre « tout arrêt du processus électoral quels que soient les candidats ». Le tonitruant parlementaire de Béjaïa juge que le salut de l’Algérie passera par l’enclenchement d’un processus de reconstruction nationale, contrairement à ce que propose Mouloud Hamrouche qui a appelé jeudi, lors d’une conférence de presse animée à Alger, l’ANP à intervenir pour sortir le pays de l’impasse. « Contrairement au FFS, nous au Forum socialiste nous étions déjà convaincus que Hamrouche ne sera pas candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain. Les Algériens doivent s’entendre sur ce qui les unit. Pour nous, l’Algérie prime sur toute autre considération. De même, l’ANP est une institution qui appartient à tous les Algérien.  Nous sommes pour la construction d’un processus pour prendre en charge les revendications de la population et nous rejetons toutes tentatives visant la déstabilisation du pays »a-t-il martelé devant des dizaines d’ex-militants démissionnaires du FFS, tout en s’interrogeant sur le silence de son ex-parti par rapport à la prochaine échéance électorale. « La position du FFS est sans odeur, ni couleur » a-t-il ironisé en invitant les instances dirigeantes du parti à trancher leur position. Evoquant les perspectives de Forum socialiste, Khaled Tazaghart a souligné que les militants du mouvement ont décidé à l’unanimité d’ « intégrer un parti politique qui acceptera la charte du forum ». Une charte, a-t-il dit, qui tire sa philosophie de l’appel du 1er Novembre et des résolutions du congrès de la Soummam. Il est à signaler, par ailleurs, que plusieurs ex-militants du parti d’Aït Ahmed ont pris la parole, lors de ce meeting, pour expliquer, à l’assistance, les motifs qui les ont poussés à démissionner du parti.

F.A.B. 

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