Le bureau d'état civil désengorgé

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L'exploitation du fichier national d'état civil, depuis la mi-février, a soulagé les demandeurs d'extraits de naissance N°12 S. Si par le passé, il fallait s'inscrire sur une liste ouverte à six heures du matin, ce n’est plus le cas aujourd'hui.

La mise en place d’un distributeur de tickets, initié dans le cadre de l’amélioration du service public, a quelque peu réduit l’anarchie qui régnait dans l’ex-bureau central, mais c’est beaucoup plus la délivrance de ces documents à l’aide de l’informatique qui est la raison principalement de cette fluidité. En effet, la généralisation du fichier d’état civil sur tout le territoire national a soulagé les demandeurs de ce document. Il faudra rappeler que cet ex-bureau central était pris d’assaut par des citoyens de l’ex commune mixte de Draâ El Mizan, de Mechtras, de Tizi Gheniff en passant par Bounouh et Aït Yahia Moussa.  » Maintenant, nous ne recevons que des demandeurs qui viennent généralement de notre commune. La numérisation des registres d’état civil et la mise en place du fichier national sont deux actions à louer. On peut dire que ce bureau est enfin désengorgé », nous répondra un agent de ce bureau. De leur côté les citoyens sont très contents de pouvoir obtenir ces pièces demandées, notamment pour la délivrance de certificats de nationalité et du casier judiciaire.  » C’est une charge en moins pour nous. Avant, pour obtenir un extrait de naissance du père, du grand-père ainsi que le sien, il faudra courir. Maintenant, on les demande dans un seul guichet. Nous souhaitons que les autres pièces administratives le soient dans les meilleurs délais. Ce sera la fin de la bureaucratie dans notre pays « , nous dira ce citoyen d’Aït Yahia Moussa venu demander un certificat de nationalité au tribunal de Draâ El Mizan. Si les citoyens sont soulagés, il n’en demeure pas moins qu’ils devront faire attention aux erreurs survenues lors de la numérisation des registres.  » Quand un demandeur de pièce découvre une erreur, elle se réglera en fin de journée. Il suffit qu’il la signale au guichetier, bien sûr s’il s’agit d’une erreur survenue au cours de la numérisation, car celles qui sont dans les registres d’origine, elles doivent passer premièrement à la justice », nous précisera un chef de la réglementation et des affaires administratives de la commune. En définitive, il faudra reconnaître la réussite de cette première mesure de la réforme administrative en attendant que tous les dossiers seront à l’avenir allégés et réduits à une seule pièce administrative comportant toutes les données sur l’identité et l’affiliation du citoyen.

Amar Ouramdane

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