Face à des dizaines de citoyens agglutinés sur le parvis de la Grande Poste, Rachid Nekkaz, arborant son passeport algérien, s’est adressé à la foule, évoquant sa mésaventure au Conseil constitutionnel, mardi dernier : « J’ai été trahi, j’ai été trahi ! », ne cessait-il de crier, sans préciser les potentiels commanditaires qui auraient, selon lui, détourné le véhicule de son frère qui transportait un nombre dépassant le seuil exigé de signatures pour le dépôt de son dossier de candidature pour la Présidentielle du 17 avril prochain. Ni son frère, ni son véhicule ne sont arrivés à temps, ce qui l’a éliminé de la course, malgré l’indulgence des responsables du Conseil constitutionnel qui lui ont accordé une heure supplémentaire. Le désormais ex-futur candidat lancera à la foule : « Les formulaires ont été retrouvés à Blida ». Chose qui le conforte dans sa certitude qu’il aurait été victime d’une machination ayant pour objectif de l’empêcher de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle. L’homme, qui dit avoir réussi à constituer un dossier de candidature « plus que complet », maintient que sa candidature « a gêné certains », ce qui expliquerait, selon lui, la mésaventure qu’il a vécue à quelques heures de la fin du délai de dépôt des dossiers.
Ferhat Zafane