Belaïz confirme la suspension des personnes impliquées

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Le ministre de l’Intérieur et des Collectivité locales, Tayeb Belaïz, a confirmé jeudi, l’identification et la suspension des cinq policiers, présumés impliqués dans des violences physiques, survenues le 20 avril dernier, à l’égard des manifestants de Tizi-Ouzou. 

Belaïz a indiqué à ce propos, que « le directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a ordonné qu’une enquête soit ouverte à ce sujet, et je pense que les personnes impliquées dans les dépassements ont été suspendues de leurs fonctions, par mesure préventive ». Et de souligner que « l’enquête suit son cours », avant de garantir que si des « preuves corroborent les faits signalés, ces personnes seront déférées devant la justice, comme tous les citoyens », dans le cas où des plaintes seraient enregistrées. A contrario, M. Belaïz annonce qu’« à défaut de plainte, des sanctions administratives seront imposées aux personnes impliquées. Il est de notre intérêt et de celui des citoyens d’établir la vérité. Il s’agit d’abord de procéder aux investigations nécessaires, avant de rendre public les résultats », a encore expliqué le ministre, lors d’un point de presse tenu à l’issue d’une visite de travail et d’inspection à la direction des unités républicaines de sécurité (URS) d’El Hamiz, à Alger. Pour le ministre, « si des dépassements ont été enregistrés, ils sont exceptionnels et relèvent d’actes isolés ». Et de rappeler que « les corps de sécurité sont tenus par le respect rigoureux des lois de la République dans toutes leurs interventions». Tayeb Belaïz a martelé que « l’Etat a accompli son devoir et les services de sécurité sont tenus par le respect de la loi. L’agent de police est le premier à qui incombe de respecter la loi et la préservation de la dignité des citoyens ».  Par ailleurs, nous avons appris, auprès de sources locales que l’auteur de la vidéo montrant des policiers commettre des violences sur des manifestants, lors de la célébration du 34e anniversaire du Printemps berbère, a été entendu par la police, mercredi dernier. Il a ensuite été déféré devant le procureur près le tribunal de Tizi-Ouzou, dans le cadre de l’enquête ouverte sur les faits qu’il avait enregistrés, qui l’a placé sous contrôle judiciaire. 

M.A.T.

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