C’est une nouvelle qui réjouira aussi bien les riverains que les jeunes de toute la région. Un projet de pôle d’excellence en culture, ou sous son autre dénomination d’annexe de la maison de culture à l’instar de celle d’Azazga, a été accordé à la commune. » C’est un endroit où seront regroupées de nombreuses structures culturelles », nous confiera le maire de Draâ El Mizan. Interrogé si un choix de terrain a été fait, il nous confirmera que ce complexe culturel sera bâti sur le terrain qui abrite actuellement l’ancien tribunal, réformé car entièrement fissuré. » Actuellement, nous en sommes au stade des levés topographiques afin d’élaborer le cahier de charges, pour ensuite passer au lancement des procédures réglementaires », ajoutera l’édile communal. Il faut signaler que c’est un lieu idéal du fait qu’il occupe une place stratégique. Tout d’abord, il est situé au centre-ville, et est entouré de deux lycées et d’une école primaire. Rappelons qu’une proposition d’affecter ce terrain pour un particulier qui voulait ériger un hôtel avait soulevé un tollé et une opposition farouche au sein de la société civile. Bien avant, ce sont plus de 2000 jeunes qui avaient signé une pétition pour la restauration de cette bâtisse et sa transformation en centre culturel, mais son état, ayant été affectée sérieusement par le séisme de mai 2003, ne le permettait pas. » C’est une annexe qui servira beaucoup nos concitoyens, d’autant plus que notre région enregistre un manque flagrant en matière d’infrastructures culturelles », nous dira un membre du mouvement associatif. Dans les villages, il faudra rappeler que des foyers pour jeunes, pourtant réceptionnés, tel celui de Tazrout ou encore de Sanana, ne fonctionnent pas en raison du manque de personnel. » Ce sont des maisons de jeunes réalisées par l’APC, mais elles doivent être gérées par un personnel qualifié de la culture ou de la jeunesse et des sports. En fait, jusqu’à présent, ils n’ont pas encore de statut clair », nous apprendra une source proche de l’APC.
Amar Ouramdane