Ouyahia et Belkhadem reprennent du service

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Le président de la République a nommé mercredi dernier, Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem ministres d’Etat, respectivement, aux postes de chef de cabinet du président de la République et conseillé spécial du chef de l’Etat. L’un connu pour sa maîtrise des dossiers et sa capacité rare à dénouer les problèmes les plus inextricables et l’autre doué de mesure, de pondération et de clairvoyance politique. On a beau dire, le tandem choisi par Bouteflika est à l’évidence capable de ménager l’Algérie des turbulences qui n’ont pas épargné nos voisins et qui ne cessent de menacer, à nos frontières, la stabilité de notre pays. Des « analystes » se laissent aller à des conjectures fantaisistes entrevoyant dans ces nominations, un avenir sombre pour l’Algérie. N’est-ce pas, vu la conjoncture internationale et régionale, que le meilleur est dans la stabilité la retenue et le calme avec des hommes forts ayant l’expérience du terrain, la connaissance des dossiers et étant surtout en mesure d’anticiper sur les événements ? Et ces hommes n’en manquent pas.  Il n’en demeure pas moins que toute cette cacophonie contre un 4e mandat pour Bouteflika cache mal les intentions de ses artisans qui sont bien loin de leur intérêt réel ou supposé pour l’Algérie, pour la transparence et la stabilité du pays. Si, constitutionnellement, la candidature du Président sortant est acceptable et, du reste, elle a été acceptée par le Conseil constitutionnel au même titre que celles de Louisa Hanoune, Benflis, Abdelaziz Belaid, Faouzi Rebaine, et Moussa Touati, c’est qu’elle est légale dans le fond et dans la forme. Pourquoi donc tout ce tintamarre qui ne présage rien de bon pour la nation ? La démocratie ne suppose-t-elle pas l’égalité des candidats devant les électeurs et c’est à ceux-la que revient le dernier mot ? Par  ailleurs, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réuni, mercredi, le Conseil du gouvernement et, à la fin des travaux de ce Conseil, il a annoncé son départ de son poste pour celui de directeur de la campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika. Il a indiqué d’autre part, que Youcef Yousfi, ministre de l’Energie, assurera l’intérim jusqu’à l’élection présidentielle. Le Premier ministre, par intérim, Youcef Yousfi, a officiellement pris ses fonctions, jeudi, à 13h. 

     

 Sadek A.H  

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