Le FFS à la recherche d’une stratégie de riposte

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Le retrait des élus locaux de la Kabylie continue de trépigner sur les formations politiques qui refusent jusque-là d’adhérer à la démarche du chef du gouvernement.Il s’agit, en effet, du FFS qui détient la majorité des sièges aux Assemblées communales et de wilaya de la région, dont les cadres sont à la recherche de moyens de riposte. Le parti de Hocine Aït Ahmed qui s’oppose crânement au retrait de ses élus est plus que jamais malmené par cette question, surtout que l’on s’attend à un décret portant dissolution des assemblées élues.Hier, la direction du FFS a tenu deux conclaves avec les élus du parti, l’un à Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou) et l’autre à El Kseur (Béjaïa) à l’effet d’arrêter une stratégie de riposte à cette nouvelle donne.La rencontre qui a duré une journée n’a été sanctionnée d’aucune déclaration ou de recommandations notables. Car, à en croire des sources proches du parti, la direction du FFS compte synthétiser les travaux des deux conclaves avant de les rendre publics.M. Laskri, premier secrétaire national, devra animer aujourd’hui en début d’après-midi une conférence de presse où il fera étalage de la position du parti face à la dissolution des assemblées locales.Une position connue déjà de tout le monde que M. Laskri aura à exposer aux journalistes afin de marquer une présence sur l’arène politique qui a tendance à n’apporter rien de nouveau.Quant au FLN, qui totalise 113 élus à Tizi Ouzou et 96 à Béjaïa, il est sérieusement gangrené par la division de ses rangs.Le parti de Abdelaziz Belkhadem, qui est mis au fla-fla depuis le retrait des élus du RND, n’arrive toujours pas à unifier sa position. Cela se confirme par la tenue d’une réunion des opposants au retrait, majoritaires ceux-là, avant-hier sous la présidence du mouhafedh de Tizi Ouzou, M. Arbouche, d’une part, et la programmation d’une autre rencontre avec les élus de la wilaya pour ce lundi d’autre part. Celle-ci sera présidée par M. Bouhedja, membre de l’exécutif du FLN. Il aura surtout à tempérer les ardeurs des uns et des autres pour ne pas disjoncter l’Alliance présidentielle et pour ressouder les rangs des militants.

M. A. T.

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