Nouveau glissement de terrain à Azazga

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Six maisons sont sérieusement menacées par un important glissement deterrain au village Taddart, dans la commune d’Azazga.

Les services municipaux, en collaboration avec la Protection civile, ont procédé à l’évacuation des familles, dans la nuit d’avant-hier. Les fortes pluies qui se sont abattues sur la région, jeudi et vendredi passés, ayant atteint 53 mm durant ces deux jours, ont provoqué un impressionnant glissement de terrain, dont la surface affaissée est évalué à 2000m2, dans le village Taddart, à l’ouest de la ville d’Azazga. Survenu dans la nuit de vendredi à samedi, sous l’effet des fortes précipitions, un talus de terre a donc cédé sous cette forte pression, mettant en danger six familles résidant en ce lieu réputé pour ses hauts risques de glissements de terrain. L’intervention des services municipaux, dans la matinée de samedi, a permis de constater la dangerosité des lieux et la menace qui pèse sur ces familles. La Protection civile, appelée pour évacuer la boue et les eaux qui ont inondé certaines maisons, a également été impliquée dans l’opération d’évacuation ordonnée par l’APC, en collaboration avec la sûreté de daïra d’Azazga.  Touchés dans leurs propres biens, les résidants de ces maisons ont été abasourdis et n’en revenaient pas du sinistre qui venait de les frapper, bien que le village, ainsi que plusieurs zones peuplées de la commune, soient exposés à ce phénomène. Mais pour les sinistrés, le déferlement de la boue « est causé par les travaux de la nouvelle route à voies rapides, qui a traversé notre village, tout près de chez nous, accentué par les fortes précipitations pluviométriques des dernières 48 heures », selon un habitant dont la maison est sérieusement touchée par le phénomène. Le chef de daïra, sous l’autorité duquel a été effectuée cette évacuation, n’a pu proposer que trois logements de recasement, déplorent les familles touchées, qui regrettent que les autorités locales n’aient pu trouver une solution à toutes celles qui sont sinistrées.  En février dernier, les autorités locales d’Azazga ont été contraintes d’évacuer un immeuble de 10 habitations qui menaçait de s’effondrer par un mouvement de sol, à la cité du 1er novembre. Il s’agit d’un énième sinistre du genre qui touche les lieux habités de cette commune, notamment à la périphérie immédiate du centre-ville. Le bâtiment en question, constitué de quatre paliers, en plus du rez-de-chaussée, est habité par dix familles, toutes évacuées vers la nouvelle cité des logements sociaux OPGI de Tizi N’Fliki, sur la route de Bouzeguène.

N. Messaoui 

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