Les détenteurs des diplômes DEUA en sit-in, hier, à Alger

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Les détenteurs des diplômes d’études universitaires appliquées (DEUA) ne comptent pas faire marche arrière. Ils ont tenu, hier, un sit-in national devant le siège du ministère chargé de la réforme du service public. En effet, depuis 2011, le conflit opposant les titulaires du diplôme (DEUA) des établissements d’enseignement supérieur (BAC+3) et les autorités concernées n’arrive toujours pas à trouver son dénouement, notamment face à l’absence du dialogue, selon les protestataires. Ces derniers qui se sont rassemblés devant le siège du département Mohamed El Ghazi, pour exiger l’équivalence DEUA-LMD, ont exprimé leur ras-le-bol quant « à la sourde oreille des responsables » qui se sont dégagés de leur responsabilité. « On réclame l’équivalence complète et sans conditions avec la licence LMD », ont martelé les protestataires. Ces derniers ont considéré leur classification actuelle à la catégorie B spécifique au diplôme de la formation professionnelle comme « une erreur administrative qui doit être rectifiée, pour se classer à la catégorie A, représentant les diplômes universitaires de l’enseignement supérieur ». Selon le président de la coordination des détenteurs des diplômes DEUA, M. Khaled Galil, la dernière rencontre avec le directeur de la fonction publique n’a rien abouti. « Les résultats de la rencontre avec le directeur de la fonction publique étaient négatifs, car, selon lui, il est impossible de contrarier les textes de loi concernant la classification des diplômes DEUA puisqu’elle est mentionnée dans le journal officiel », a précisé M. Galil. Et d’ajouter que « l’équivalence DEUA-LMD reste une décision politique ». Les titulaires du diplôme DEUA déplorent le fait que les diplômes DEUA et LMD sont obtenus durant la même période, à savoir trois ans de formation supérieure, « mais dans le marché du travail, il y a une grande discrimination entre les deux diplômes », se sont indignés les protestataires. Ces derniers se sont montrés déterminés à aller jusqu’au bout de leur action de protestation, afin d’arracher leur revendication. « Notre action restera ouverte jusqu’à ce que cette doléance sera prise en charge », a souligné M. Galil.                      

Samira Saïdj

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