L’ensemble des habitants de la commune d’Ighram, regroupés en coordination, ont fermé hier, le siège de la daïra d’Akbou et celui de la mairie d’Ighram, pour revendiquer la réalisation du lycée inscrit à l’indicatif de leur localité.
Les frondeurs sont déterminés, a-t-on constaté sur place, à aller jusqu’au bout de leur revendication. «Nous avons décidé d’aller loin cette fois-ci», dira l’un des manifestants. La fermeture de deux sièges sera maintenue jusqu’à mercredi, nous dit-on. Pour rappel, c’est la deuxième fois, en l’espace de quelques jours, que ces habitants ferment le siège de la daïra. Le projet de lycée ayant été approuvé récemment, par la commune d’Ighram n’arrive pas à trouver une assiette foncière pour son implantation. Un terrain a été pourtant trouvé dans un premier temps, mais il n’a pu être validé à cause de l’opposition des propriétaires. Et depuis, les autorités concernées n’auraient manifesté selon les citoyens frondeurs, aucune bonne volonté d’en trouver un autre. Pour plus d’éclaircissement, nous avons essayé à maintes reprises de joindre les responsables de la daïra, mais en vain. L’établissement scolaire, dont des centaines de parents réclament la réalisation dans les plus brefs délais, proposera 800 places pédagogiques, dont 200 en demi-pension. La commune d’Ighram, dont la population est estimée à plus de 13 000 habitants et qui est réputée pour son tissu géographique rural très rude, ne possède en effet que deux collèges.
M. Ch

