«La révision de la Constitution est une priorité pour Bouteflika»

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Abdemalek Sellal était, hier, l’hôte de Tlemcen, au  quatrième jour de la campagne électorale pour la présidentielle. C’est dans une salle pleine, toute acquise au programme du candidat sortant, qu’Abdelmalek Sellal a, d’emblée, indiqué  que « la révision de la Constitution et l’achèvement du processus des réformes déjà engagées sont la priorité d’Abdelaziz Bouteflika, candidat indépendant à la présidentielle d’avril 2014 ». Animant un meeting populaire à la salle omnisports de la capitale des Zianides, après celui de Bordj Bou-Arréridj tenu la veille, l’orateur a souligné que la révision de la constitution  venait en priorité dans le programme du candidat Bouteflika pour bâtir une  »Algérie nouvelle » où les jeunes, a-t-il dit, « auront une place importante ». Evoquant quelques extraits de ce programme, Sellal fera savoir aux nombreux jeunes présents que « cette refondation de l’Etat proposé par Bouteflika accordera plus de prérogatives aux élus du peuple et une meilleure représentativité des jeunes ». Tout en reconnaissant que si, durant ses trois mandats, le Président candidat n’a pas réalisé tout cela, c’est que « durant toutes ces années, il s’est attelé au rétablissement de la paix et de la stabilité à la relance de l’économie nationale et à la reconquête de la place de l’Algérie dans le giron des nations ». Il poursuivra : « Aujourd’hui que tous ces projets ont connu leur concrétisation sur le terrain, nous devons nous consacrer à l’édification du renouveau national, permettant aux jeunes et à l’élite intellectuelle de jouer un rôle primordial dans la gestion du pays ». Par ailleurs, le projet auquel aspire le candidat Bouteflika, à savoir le renouveau national, sera réalisé selon Abdelmalek Sellal, « avec la participation de toute la classe politique et de l’ensemble des composantes de la société sans exclusion aucune ». Sellal réaffirmera l’engagement du candidat Bouteflika « à combattre toutes les formes d’injustice et à bannir l’exclusion et la marginalisation ». Par ailleurs, l’ex-chef du gouvernement a indiqué que « L’Algérie a également repris sa place sur la scène internationale », en argumentant par les grands rendez-vous internationaux qu’elle a abrités. Et de citer les deux manifestations culturelles que sont  »Tlemcen, capitale de la culture arabe » en 2011 et ‘’Constantine, capitale de la culture islamique » en 2015. Ces deux évènements majeurs témoignent, si besoin est, du fait que « le pays  a retrouvé sa sérénité et que le peuple algérien a repris confiance après des années de violence, de destruction et de désespoir », a-t-il ajouté affirmant que les années de terreur relevaient désormais du passé.

Ferhat Zafane

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