«La mobilisation des citoyens pour participer massivement, durant le prochain scrutin, est l’un des défis auxquels on fait face, lors de cette campagne électorale», a affirmé hier, Seddik Chihab, directeur de la campagne électorale d’Abdelaziz Bouteflika, à Alger. Intervenant, lors d’un meeting populaire organisé à la salle El Mouggar d’Alger, M. Chihab a estimé que l’acte électoral est le premier pas vers l’instauration d’une vraie démocratie. «On ne veut plus de la démocratie du chaos qui a causé la perte de 200 000 personnes, durant la décennie noire», a indiqué M. Chihab qui a tenu à souligner que le soutien de l’actuel chef de l’Etat est loin d’être un acte opportuniste, mais il est basé sur de vrais principes et de profondes convictions. De son côté le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Larbi Ould Khalifa, qui a entamé son intervention par la qualification de l’équipe nationale au mondial 2014, a mis en exergue les points positifs des précédents mandats, notamment en ce qui concerne l’habitat, la sécurité et les acquis de la femme. «Durant les précédents mandats, il y a eu des acquis. Prenant l’exemple de la capitale qui a connu des projets d’aménagement qui l’ont rendue une capitale de l’Afrique et des pays Arabes», a affirmé M. Ould Khalifa qui a indiqué également que les projets de développement avancent d’une manière stable. «A la fin du prochain quinquennat, il n’y aura plus de pauvres en Algérie», a promis le président de l’ANP. S’agissant des formations politiques qui ont décidé de boycotter la présidentielle le 17 avril prochain, l’orateur a souligné que «leur appel n’aura aucune influence, car la démocratie est la décision de la majorité». Pour Abdelhakim Bettache, directeur de la campagne électorale d’Abdelazizb Bouteflika dans la daïra de Sidi M’hamed, la démocratie a été instaurée par les militants et le mouvement associatif. En revenant sur ce qui a été réalisé durant les dernières 15 années, l’ex-maire d’Alger centre a évoqué l’exemple du plan stratégique de la wilaya d’Alger qui a permis d’avoir une capitale digne.
Samira Saïdj
