La sardine atteint la barre des 500 DA

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Le poisson qui garnissait la table des foyers à faible revenu n’est plus à leur portée, aujourd’hui. Son prix à triplé voir quadruplé au point où même les bourses moyennes ne peuvent se l’offrir. En effet, à Larbâa Nath Irathen, les pauvres citoyens ne peuvent que contempler les étals des poissonniers, sans même oser en demander le prix. Un prix qui varie entre 400 et 500DA, pour une sardine dont la qualité est douteuse. Un restaurateur exerçant au chef-lieu, nous dira : « ça fait mal de perdre des clients à cause du prix du poisson. La sardine est devenue très rare et son prix a flambé. Les clients préfèrent aller se restaurer ailleurs ou prendre autre chose à la place ». Effectivement, au marché hebdomadaire de Larbâa Nath Irathen, les rares vendeurs de poissons ont du mal à écouler leur marchandise, choses qui les pousse à baisser souvent le prix aux environs de 10 h, de peur de perdre toutes la marchandise. Un vendeur de poisson nous explique que la flambée des prix du poisson, ces derniers temps, est due au fait que les pêcheurs soient obligés d’aller plus loin, au large, afin de pouvoir rentrer au port avec des filets plus ou moins garnis. Du ce fait, ils sont obliger de vendre plus cher leur maigre récolte pour pouvoir assumer tous les frais, entre carburant et salaire des ouvriers et autres charges.  Ainsi donc, la sardine, viande du pauvre est devenu inaccessible même pour les couches dites moyennes de la société. Certains pères de familles font parfois de grands sacrifice pour permettre à leurs enfants de goûter à ce produit de la mer très riches en vitamines.              

Youcef Ziad 

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