Le tronçon de la RN74, reliant Ighil n’djiber à Seddouk Ouffella, dans la commune de Seddouk, ne finit pas d’enregistrer des accidents de la circulation, qui surviennent presque chaque semaine.
La partie la plus touchée se situe au quartier de Tizza où des crevasses géantes sur une partie de la chaussée rendent la circulation difficile sur cette route à grande circulation, fréquentée quotidiennement par des milliers d’automobilistes. Jeudi passé un carambolage a eu lieu, entre trois véhicules, à la porte d’un grand commerce où une personne, marchant sur le trottoir a été frôlée légèrement par l’un des véhicules mais, heureusement elle s’en est sorti indemne, selon des témoins oculaires. Cet énième accident est la goutte qui a fait déborder le vase puisqu’elle n’a pas laissé indifférents les riverains qui ont réagi aussitôt pour dire « basta » à cette négligence. Une situation qui a exaspéré aussi les membres de l’association Assirem solidarité qui ont pris le problème en charge en rendant public, par voie d’affichage, une lettre adressée au subdivisionnaire des travaux publics de la daïra de Seddouk, dans laquelle ils ont joint des photos des endroits endommagés. L’APC et la daïra de Seddouk ont été rendus destinataires d’une copie où la sonnette d’alarme a été tirée. « Pourquoi le nombre d’accidents, qui ont eu lieu sur ce tronçon de route, dont les causes incombent à la détérioration de la chaussée, n’ont pas fait réagir les autorités locales. Je me demande parfois si elles savent vraiment ce qui se passe dans cette partie de la commune de Seddouk. A moins qu’elles attendent à ce que l’irréparable soit produit pour réagir. A travers cette lettre, tout le monde est mis devant ces responsabilités », a déclaré un citoyen de Tizza. Il est à rappeler qu’une semaine avant la visite de l’ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya de Béjaïa, le 27 avril 2013, des travaux à la va-vite ont été effectués sur ce tronçon, bouchant juste les crevasses pour faciliter son passage. Un bricolage qui a tenu juste quelques semaines. Signalons qu’un caniveau, bouché depuis plus de cinq années, laisse ruisseler l’eau sur la chaussée, ce qui dégrade davantage l’asphalte.
L. Beddar

