Du pays Chaoui où il était en campagne en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika, l’actuel directeur de cabinet du Président, Ahmed Ouyahia, a surtout mis l’accent sur l’union entre les Algériens et la stabilité du pays, en cette période relativement cruciale pour l’avenir du pays. Pour Ahmed Ouyahia, qui s’adressait à une foule des grands jours, dans la salle Omnisports Abdelhamid Beghou du centre ville d’Oum El Bouaghi, il faut absolument se serrer les rangs afin d’éviter la division. Ce qui, par ricochet, devrait amener le peuple à être vigilant face aux dangers potentiels qui guettent le pays. A commencer par cette »ceinture de feu » qui entoure l’Algérie, en raison de l’instabilité dans les pays voisins», à indiqué Ahmed Ouyahia. Le représentant du candidat Abdelaziz Bouteflika n’a pas été tendre envers ceux qui prônent le boycott, ainsi que ceux qui appellent à une phase de transition. A l’endroit des premiers, il a été direct : «Boycotter, c’est renier l’Etat et ses institutions», a-t-il asséné avant de répondre aux seconds en indiquant : «Quant à ceux qui prônent une phase de transition, je leur dis que ‘l’Algérie l’a vécue entre 1992 et 1995». De ce discours qui ne trompe pas sur l’imminence de voter pour Abdelaziz Bouteflika, le 17 avril, Ouyahia voulait surtout faire admettre que la continuité de l’Etat est, aujourd’hui, incontournable. «Les millions d’électeurs sont, de ce fait, appelés aux urnes pour élire le président de la République et assurer la continuité de l’Etat», a-t-il dit. L’aspect sécuritaire, la stabilité retrouvée et la crise du logement, qui « connaîtra son épilogue dans les cinq années à venir», a-t-il fait savoir. Après Oum El Bouaghi, le directeur de cabinet du candidat Abdelaziz Bouteflika devait animer, en fin d’après-midi d’hier, un autre meeting à Khenchela, wilaya voisine.
F. Z.