Une der réussie

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Abdelmalek Sellal, Amara Benyounès, Amar Ghoul, Amar Saâdani, Abdelkader Bensalah, Larbi Ould  Khelifa, Abdelmadjid Sidi Saïd… enfin, toutes les têtes d’affiches qui ont sillonné le pays, depuis le 23 mars, pour faire campagne en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika, étaient, hier, présents à la  coupole du stade du 5 juillet pour un ultime meeting populaire, avant le passage aux urnes, jeudi prochain.
La salle était bondée de monde. Ils sont venus de partout pour assister à cette rencontre fédératrice de l’ensemble des représentants du candidat Abdelaziz Bouteflika. Il n’était pas aisé de se frayer un passage, y compris pour les journalistes, qui ont pour la plupart trouvé de grandes difficultés à accéder à la salle.  Le premier à avoir pris le micro fut Amara Benyounès. La stabilité du pays, le verdict de l’urne, l’aura du président, le retour de l’Algérie parmi le gotha des nations, sont les principaux arguments qu’il a fait valoir pour convaincre les citoyens d’opter pour le candidat Abdelaziz Bouteflika. Pour le SG du MPA, il n’y a pas d’autres alternatives que celle qui consiste à opter pour la continuité et il est donc impératif que « Bouteflika poursuive sa mission, qui est celle de redorer le blason de l’Algérie ».  Face à une assistance très  nombreuse, composée dans sa majorité de jeunes, Amara Benyounès, avant de laisser place à Abdelmalek Sellal, directeur de campagne, a indiqué : «  C’est le peuple algérien qui va choisir son candidat et pas les médias et les partis politiques ». À son tour, Abdelmalek Sellal a entamé son intervention en disant que «  le 17 avril est un jour qui a pour objectif de démontrer que les Algériens sont unis » et qu’il faut être à la hauteur de cet événement, historique pour le pays.  Pour ce qui est des «  provocations » émanant des staffs de campagne d’un candidat, qui passe pour être celui qui pourrait, éventuellement, concurrencer Bouteflika,  Abdelmalek Sellal a indiqué qu’ « il ne faut pas laisser  les partisans de la fitna semer la division parmi nous (…). C’est la panique qui dicte leur conduite », a-t-il indiqué provoquant ainsi des applaudissements nourris et des youyous à perdre haleine. Fidèle à ses engagements, Abdelmalek  Sellal a fait la promesse de ne laisser personne attendre sur le quai, le développement et la réussite.
«Avec Bouteflika, El Hogra, c’est terminé ! »
C’est ainsi qu’à l’adresse des jeunes, il a fait savoir que la question du logement sera résolue, que les crédits de l’ANSEJ seront maintenus,  le service national sera réduit à une année et qu’enfin, « El Hogra, c’est terminé! ». Sur un autre plan, le directeur de campagne de Bouteflika a rappelé le principe de l’unité nationale pour préserver la stabilité du pays. Laquelle stabilité fera barrage à toute ingérence étrangère. D’ailleurs, à ce sujet, Abdelmalek Sellal a longuement  insisté sur la nécessité de s’unir et de « faire front commun contre ceux qui veulent un retour aux années de trouble et d’instabilité ». Dans son discours, Sellal n’a pas omis de préciser que la sécurité du pays est la clé du développement et de la prospérité. C’est pour cela qu’à l’adresse d’une assistance entièrement acquise à ses thèses,  Abdelmalek  Sellal a fait savoir que  « personne ne réussira à nous déstabiliser (…). Ceux qui cherchent à nous démoraliser n’atteindront jamais leur objectif …Notre moral ne tombera jamais !».  Et au directeur de campagne de poursuivre, en réitérant ce qu’il n’a pas eu de cesse à répéter lors de ses meetings de campagne dans les wilayas du pays, à savoir développer le bilan des trois mandats du candidat Bouteflika et rappeler que ce dernier a de tout temps répondu à l’appel du devoir. Il ajoutera, dans ce sillage, que « Bouteflika  ne pouvait pas tourner le dos à son peuple, lorsque ce dernier l’a sollicité pour continuer à assumer la lourde responsabilité de défendre l’unité nationale et la stabilité du pays ». Pour lui, le candidat Bouteflika a répondu à l’appel des citoyens, car il compte oeuvrer pour enrayer les dangers extérieurs menaçant le pays et poursuivre le processus de développement national, initié depuis 1999.
«Place à la génération post-indépendance ! »
Evoquant l’avenir et la place que doit occuper l’Algérie, Abdelmalek Sellal a fait part des espérances que nourrit Bouteflika et de sa détermination à aller jusqu’au bout. Pour lui, le rêve caressé par le candidat Bouteflika est  celui d’une « Algérie nouvelle », dirigée par une élite intellectuelle qui n’a pas connu la guerre.  Autrement dit, « la génération post-indépendance doit, dès à présent, se préparer à prendre la relève », a-t-il expliqué soulevant un tonnerre d’applaudissements dans la salle. Après trois semaines, durant lesquelles les candidats à la prochaine présidentielle ont sillonné le pays, et pour certains, quelques pays d’Europe, pour prêcher la bonne parole et exposer en détails leurs programmes, la campagne électorale s’est ainsi achevée avec le sentiment que le citoyen sait maintenant à qui sa voix sera destinée le 17 avril.
Ferhat Zafane

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