Les agriculteurs d’Ath Mansour, ayant des terrains situés dans l’autre rive de Assif n’Sahel, n’arrivent pas à les joindre, à longueur de la saison hivernale. En effet, ces agriculteurs d’Ath Mansour trouvent toutes les peines du monde à rejoindre leurs champs, lorsque l’oued se trouve en crue. « Je possède au village Raffour quelque 200 pêchers que je cultive. En hiver, pour rejoindre ma propriété je suis obligé de faire le tour via M’Chedallah pour enfin arriver à Raffour. Mais mon supplice ne s’arrête pas là puisque je suis obligé de parcourir 3 à 4 kms, à travers des oliveraies pour que je puisse, enfin, arriver à mon champ de pêchers. C’est vraiment une vraie souffrance pour moi ! J’espère que les collectivités locales interviennent pour aménager un ponceau ou une passerelle pour nous permettre de rejoindre nos glèbes», souhaite notre interlocuteur. En plus de ce problème des propriétaires des oliveraies et autres cultures, situées de l’autre côté de la berge du Sahel, qui trouvent toutes les peines du monde à les rejoindre, des pans entiers de terre ont été emportés par les courants d’eau.
Y. S.