Le chantier à l’arrêt depuis une année

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Lancés en 2010, sous la pression de l’ex-wali, les travaux du projet des locaux commerciaux attribués à l’APC de M’Chedallah, dans le cadre du programme des 100 locaux par commune du président de la République, piétinent toujours ! Ce programme a été confié à une entreprise défaillante.

Les travaux sont à l’arrêt depuis une année après la réalisation de la première dalle et des poteaux de l’étage supérieur, le tout livré à la dégradation et la corrosion sous l’effet des affres climatiques. Ce projet, réalisé en plein milieu du chef-lieu de la commune, occupe l’assiette du terrain qui a abrité l’ancienne antenne de la Protection civile. Actuellement, il constitue un point noir du fait qu’il soit entouré de bâtiments flambants neufs. Cet état de fait ne semble préoccuper aucune autorité au moment où des jeunes chômeurs se tournent les pouces. De plus, les autorités locales semblent vouloir « cacher » leur incompétence, en prenant le soin de « dévier » l’itinéraire de visites du premier magistrat de la willaya, lors de ses sorties d’inspection dans la région, en l’éloignant de ce chantier à l’arrêt, pour ne pas dire à l’abandon. Les autorités locales ont tout intérêt à vouloir « camoufler » leurs défaillances, surtout lorsqu’on sait que la wali se montre très intransigeant quant au retard et au dépassement des délais, en ordonnant la résiliation pure et simple de toutes les entreprises défaillantes. Certains piétinements peuvent à la limite être « tolérés », notamment quand il s’agit de dépassements de délais dans la réalisation de projets qui peuvent être rattrapés par un renforcement  de l’entreprise en moyens humaines et matériel. Mais quand c’est un arrêt total, depuis une année entière, non seulement le projet souffre de retard, mais même ce qui est déjà réalisé subit des dégradations. C’est du gaspillage de l’argent public ajouter à un frein du processus du développement. Le cas de ce projet des 55 locaux commerciaux, à M’Chedallah, doit être pris en charge incessamment en confiant le reste des travaux à une autre entreprise pour sauver ce qui pourrait l’être. Il est utile de rappeler que le maître de l’ouvrage est la direction de l’urbanisme et de la construction DUC.

 Oulaid Soualah

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