Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé hier, un message à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année.
Dans son message, Abdelaziz Bouteflika a affirmé qu’il ne « ménagera aucun effort pour consolider et étendre la liberté d’expression de sorte à lui ouvrir davantage d’espaces, non seulement dans le domaine des libertés publiques, mais également dans les domaines du développement humain, culturel, social et économique, ainsi que dans le domaine des sciences et des connaissances ». Bouteflika a promis qu’il continuera à « veiller à ce que l’exercice de la liberté d’expression et de la presse se fasse loin de toute pression, en dehors de toute tutelle et de toute restriction, si ce n’est celle de la conscience professionnelle, ou celle expressément prévue par la loi ». Et de souligner que les réformes engagées « n’ont pas entamé et n’entameront en rien cette liberté exception faite des règles de la déontologie et celles ayant trait aux droits de l’Homme, à la sécurité nationale ou aux intérêts supérieurs de la Nation ». Il a indiqué que dans le contexte national, « il incombe à la presse et aux médias du pays d’accompagner et de conforter, d’une manière objective et pédagogique, la consolidation de notre démocratie », ajoutant que l’avenir de la démocratie en Algérie « repose sur une presse libre, compétente, soucieuse de l’intérêt national et imbue du sens des responsabilités ». Le président de la République a assuré dans son message, que l’Etat maintiendra les subventions accordées aux professionnels du secteur de l’information. « J’invite le gouvernement à mettre en place les mécanismes juridiques permettant l’octroi de ces subventions dans la transparence et l’équité. Le gouvernement est également invité à élaborer un plan de formation à inclure dans son plan d’action à compter de cette année jusqu’en 2019 ». Ce plan, a-t-il expliqué sera mis en œuvre sur « une base annuelle et englobera, en plus des métiers de la presse, tous les métiers liés à la communication. Cela permettra, sans aucun doute, à tous les corps professionnels d’être au diapason du développement technologique et de répondre aux besoins grandissants, s’agissant de la production dans le domaine de l’information et dans l’audiovisuel ».
Le président de la République a estimé à ce propos, que « cet effort est dicté par les impératifs du développement du système de la communication » dans le pays qui a enregistré a-t-il rappelé « un foisonnement d’organes dans le domaine de la presse écrite, audiovisuelle et électronique, au cours des deux dernières années ».
Synthèse A.C.