Le professeur algérien Omar Aktouf, dont le nom avait figuré parmi les treize premiers signataires du mouvement appelé Alliance Nationale pour le Changement (ANC), rendu public le 27 avril dernier, aux côtés de personnalités politiques et d’universitaires algériens connus, à l’instar de Samir Bouakouir, Karim Tabbou et Abdelkader Zerrou (anciens responsables au FFS), Anouar Heddam et Mourad Dhina (ex-FIS), l’ancien ministre Ghazi Hidouci et le représentant des chômeurs du Sud, Tahar Belabbes, a transmis hier à notre rédaction une clarification dans laquelle il demande aux initiateurs de l’ANC de retirer son nom de la liste des signataires tout en continuant, précise-t-il, à souscrire « sans réserve au contenu de l’appel » . Dans sa déclaration, Omar Aktouf a indiqué que « suite aux nombreuses réactions attirant mon attention sur la présence hautement problématique de certaines signatures aux côtés de la mienne, je tiens à affirmer solennellement ici que je refuse de la façon la plus énergique que mon nom soit associé à quiconque soupçonné d’actes criminels contre notre peuple, ou tenant de projet théocratique, projet constituant, de surcroît, un des chevaux de Troie de la doctrine néolibérale que j’ai combattue toute ma vie ».
R. N.