« Hisser l'université à un rang supérieur »

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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a insisté, hier, dans un message aux étudiants, sur la nécessité de réunir les moyens susceptibles de hisser l’université algérienne à un rang supérieur.

Dans un message, lu en son nom par M. Mohamed Ali Boughazi, conseiller auprès de la présidence de la République, lors d’une rencontre organisée à l’université Hadj-Lakhdar de Batna, à l’occasion de la journée nationale de l’étudiant (19 mai), le Chef de l’Etat a souligné son  souci de poursuivre les efforts et de réunir tous les moyens susceptibles de hisser l’université algérienne à un rang supérieur et contribuer à son rayonnement. « Nous avons toujours œuvré dans ce sens et continuons à travailler à travers les plans et programmes tracés, mais aussi à travers les réformes engagées, pour réunir tous les moyens susceptibles de hisser l’université à un rang supérieur et contribuer à son rayonnement. » a-t-il souligné.  Abdelaziz Bouteflika a insisté sur le rôle avant-gardiste que devra jouer l’université algérienne dans tous les domaines, notamment en cette période de grandes mutations que connaît le pays à tous les niveaux. « Il ne fait aucun doute que la responsabilité sociale de l’université s’inscrit au cœur des mutations que nous comptons opérer avec sagesse et patience dans le sens de l’approfondissement du processus de réformes politiques et économiques, l’ancrage de la démocratie et l’élargissement du champ des libertés individuelles et collectives », a-t-il indiqué. Pour le président Bouteflika, « l’université forte de potentialités intellectuelles et scientifiques et d’une élite de jeunes compétences, se voit désormais confier un rôle avant-gardiste en la matière ». Soucieux de voir l’Algérie suivre l’évolution que connaît le monde d’aujourd’hui, le Chef de l’Etat se dit conscient que cela passera par une université performante et ouverte sur le monde, à travers la maitrise de la technologie et des langues étrangères. « Nous nous attelons énergiquement à promouvoir l’université aux plus hauts rangs parmi les grandes universités dans le monde. C’est le seul acquis qui puisse donner satisfaction à l’Algérie au regard des moyens et capacités qu’elle met généreusement à la portée de ses étudiants et chercheurs dont elle n’attend rien d’autre que d’œuvrer avec abnégation à s’approprier les clefs des sciences et technologies de notre époque, y compris par la maîtrise des langues étrangères. », a soutenu le président de la République.

«Les orientations scientifiques et technologiques doivent être favorisées »

S’adressant aux responsables des universités, le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d’investir dans l’économie du savoir : « Vos établissements doivent investir dans l’économie du savoir qui reste une source intarissable. Il s’agit pour ces derniers de mener à bien la mission de l’Université afin de renforcer son rôle dans la prise en charge des exigences de développement et des besoins de la société outre ses fonctions académiques et de recherche. », a-t-il suggéré. Pour le président Bouteflika, « cette action gagnerait certainement à être soutenue par l’instauration de nouveaux systèmes de formation et d’apprentissage telle la création d’une chaîne de télévision universitaire ». Le chef de l’Etat n’a pas manqué de souligner la nécessité de favoriser les matières scientifiques sans pour autant négliger les sciences sociales et humaines. « Les orientations scientifiques et technologiques doivent également être favorisées car notre époque est marquée par l’essor des sciences y compris humaines et sociales. », écrit-il, avant d’annoncer que  l’Etat est « déterminé à accorder tout l’intérêt à cette démarche et à la conforter notamment par l’accompagnement dans les domaines de la recherche et des applications, parallèlement à la promotion des pôles d’excellence, en élargissant le tissu des écoles nationales supérieures dans des spécialités où la qualité de l’encadrement, les modes de formation et les domaines de recherche sont pris en compte ».  Dans son message, le Chef de l’Etat s’est dit par ailleurs conscient « des difficultés conjoncturelles que pourraient rencontrer certains de nos jeunes, notamment les intellectuels, en matière d’emploi ». L’Etat, a-t-il rassuré « s’emploie à y remédier, car ces contraintes, tant objectives que forgées, loin de nous décourager, ne feront que nous conforter dans nos efforts ».

A.C.

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