À compter de dimanche prochain, et ce jusqu’au 22 juin, près d’un mois durant, la cour de Béjaïa aura à traiter une cinquantaine d’affaires enrôlées dans le cadre de la deuxième session criminelle de l’année en cours. 189 personnes sont impliquées pour des délits divers, dans cette cinquantaine de procès. Le haut du tableau est détenu par la constitution de bandes de malfaiteurs, les kidnappings et tortures avec plus d’une centaine d’accusés. Les délits d’homicides volontaires, tentatives de meurtre, complicité de meurtre, coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, pour certains, sans intention de la donner, se classent en deuxième position avec une trentaine d’inculpés. Les autres affaires se rapportent à l’atteinte à la pudeur, à la contrefaçon de billets de banque, aux incendies volontaires, aux attroupements, aux destructions de bien d’autrui, aux importations de produits prohibés et aux falsifications de documents officiels, entre autres. Seuls six, sur l’ensemble des inculpés, sont en fuite, alors que 143 comparaîtront en qualité de détenus, un des inculpés est décédé et les autres sont en liberté conditionnelle.
A. Gana