Imbroglio sur un terrain à Sidi Ali Lebhar

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Les héritiers Hachemi Abboud sont détenteurs de titres de propriétés de terrains situés au village Zaouia, au douar Oued Soummam, à Sidi Ali Labhar, dans la commune de Béjaïa. Bien que ces titres soient établis en bonne et due forme avant l’indépendance et qu’ils existent au niveau de la conservation foncière de Béjaïa volume acte n° 1027, n°79 et volume n° 1161, n°35, ils (les héritiers) ont été bel et bien spoliés de leur bien. Et, chose étrange, les nouveaux propriétaires de ces terrains, qui sont des promoteurs immobiliers ont, eux aussi, en leur possession, des titres de propriété sur ces mêmes terrains et des permis de construire établis également en bonne et due forme. Alors s’agit-il d’une grave erreur que tout humain peut commettre ou d’actes d’une éventuelle mafia du foncier. L’héritier Hafid Abboud ne sait plus à quelle porte frapper, ni à quel saint se vouer pour récupérer son bien. Après avoir rassemblé les membres de sa famille, il a été jusqu’à organiser une action de rue pour attirer l’attention des responsables concernés sur l’injustice dont il a été victime. Il déclare que « sa famille a vainement tenté de se faire entendre des juridictions compétentes, afin de la rétablir dans ses droits, mais en vain. Il précise que plusieurs promotions sont érigées sur ces terrains, objet du litige, dont la justice, qui a statué sur cette affaire, a ordonné l’arrêt des travaux de quatre chantiers et s’est déclarée incompétente sur les cinq autres chantiers de promotions immobilières ». De leurs côtés, les promoteurs immobiliers affirment qu’en ce qui concerne les terrains en litige, ils sont en possession de tous les documents nécessaires et qu’ils ont acquis leurs terrains avec des actes établis en bonne et due forme et que les autorités compétentes leur ont établi des permis de construire conforme. Ils ajoutent que pour preuve de ce qu’ils avancent, la justice a tranché en leur faveur. Mais le point de vue essentiel dans ce conflit est sans conteste celui des services concernés que nous n’avons pas pu joindre pour avoir leur version des faits.

 B. Mouhoub

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