Les promoteurs réclament la modification de la loi N°11-04

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Réunis dernièrement en assemblée générale, les promoteurs immobiliers de Béjaïa ont plaidé pour «la modification, voire la refondation de la loi N°11-04 du 17 février 2011, régissant l’activité de promotion immobilière». Dans un document publié au terme de leur assemblée, ces derniers annoncent la tenue, prochainement, de rencontres de proximité dans toutes les daïras de la wilaya à même de resserrer leurs rangs localement et porter leurs préoccupations aux plus hautes institutions de l’Etat. Dans la même optique, l’ouverture d’une représentation de l’Union nationale des promoteurs immobiliers a été retenue par les présents à cet AG. «En ce qui concerne l’ouverture d’une représentation de l’Union nationale dans la wilaya de Béjaïa, le président a proposé pour des raisons de commodité et d’efficacité dans son fonctionnement, que l’instance exécutive de cette représentation soit assurée par le BE de l’APIB. Une proposition approuvée à l’unanimité par les membres présents», indique-t-on, en mettant en avant les multiples contraintes et blocages que rencontrent les promoteurs immobiliers de la région dans la réalisation de leurs projets. Des contraintes nées dans le sillage de la non-promulgation à ce jour de tous les textes d’application de la loi 11-04 du 17 février 2011. «L’APIB a relevé dans cette loi et dans la majeure partie de ses textes d’application publiés de graves incohérences qui ont figé totalement et pendant longtemps le cours normal de l’activité et cultivé l’incertitude quant à l’avenir des entreprises privées de promotions immobilières», regrette-t-on, en rappelant que leur organisation a entrepris plusieurs actions tant au niveau local que national pour débloquer la situation. «Des résultats positifs ont couronné (…) ces actions, notamment par la suppression de l’exclusivité de l’exercice de la profession de promoteur immobilier, le déblocage de la publication des actes (…)», se félicite-t-on. N’empêche, se désole-t-on, que malgré ces résultats positifs enregistrés, la bureaucratie administrative paralyse et freine le développement de la promotion immobilière localement, d’où, préconise-t-on, la nécessité de la libérer de cette contrainte.

F. A. B.

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