Les imprimés du nouveau permis à points tardent à être livrés aux daïras. Le retard accumulé au niveau de l’imprimerie chargée de confectionner ce nouveau spécimen de permis pénalise les citoyens, notamment les nationaux installés à l’étranger. Hier encore, toujours pas de nouvelle des imprimés au niveau des daïras de la wilaya de Tizi-Ouzou qui attendent, depuis fin mai, la livraison d’une certaine quantité de ces nouveaux permis à points que le ministère des Transports avait promis. L’attente risque donc de se prolonger pour les titulaires de récépissés, ceux-ci leur ayant été délivrés pour une période de 3 mois. Si aucun chiffre sur le nombre de ces titulaires n’a été communiqué du moins dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ils seraient toutefois très nombreux à devoir le renouveler. Qu’ils soient des nouveaux conducteurs ou d’anciens ayant, pour diverses raisons, déposé un dossier de renouvellement, ils demeurent titulaires d’un document provisoire d’une validité de trois mois que les administrations sont obligées de prolonger faute de la disponibilité de ces précieux imprimés. A Tizi-Ouzou, sur plus de 500.000 détenteurs de permis de conduire, ils seraient plusieurs centaines à avoir déposé le dossier de renouvellement. Parmi ces derniers, plusieurs dizaines, résidant à l’étranger, notamment en France, s’estiment durement pénalisés, étant donné que les autorités françaises ne leur accordent qu’un délai d’un an, à compter du premier jour de leur séjour sur le sol français, pour reconvertir leur permis d’origine à celui de la République française. Pourtant, et selon les déclarations, à l’APS, le 14 mai dernier, du sous-directeur de la circulation et de la prévention routière au ministère des Transports, Hamani Abdelghani, «l’opération d’octroi du nouveau permis de conduire, joint d’un permis à points, débutera fin mai», même si «la distribution se fera progressivement et à petites quantités jusqu’à satisfaction de toute la demande». L’opération semble, néanmoins, buter sur un retard dans l’édition du nouveau permis, prévue initialement en mars dernier, selon le même responsable du ministère des Transports. Celui-ci avait aussi évoqué «des raisons techniques relatives à la garantie du dispositif de confection du papier et à l’insertion des marquages de sécurité dans la pâte à papier». Mais dès lors que le papier en question est importé et remis à l’imprimerie chargée de confectionner les nouveaux spécimens, force est de relever que l’opération traîne malgré tout. Face à l’inquiétude des citoyens, impatients d’être satisfaits, le département d’Amar Ghoul a annoncé le début effectif de la livraison aux wilayas pour hier, mercredi. Mais il n’en fut rien. L’on nous a affirmé en effet, qu’aucune livraison n’a été effectuée, et qu’aucune correspondance officielle émanant du département en question n’a non plus été adressée aux directions de wilaya de la réglementation générale.
M.A.T