La ville de M’Chedallah connaît, à l’instar des autres villes de la région, une extension urbaine effrénée.
À cela s’ajoute la croissance démographique, qui prend une courbe ascendante, ce qui induit que le développement dans tous les secteurs, comme l’habitat, le commerce, les services,… etc., devrait suivre cette tendance haussière, afin de répondre à une demande multiple et de plus en plus grandissante, qu’exprime dans plusieurs domaines la population de cette localité. Pour exemple, l’apparition de nouvelles cités et autres centres urbains, impose, d’elle-même, la mise en œuvre de nouvelles administrations publiques à même de rapprocher celles-ci du citoyen, comme il est convenu par les hautes autorités du pays. La ville de M’Chedallah, qui connaît une densité appréciable d’habitants, voit « étirer » ses quartiers périphériques, comme La Capsc, Zouzamen, Bouaklane, pour ne citer que ceux-ci, avec une urbanisation tous azimuts. Les habitants de ces quartiers populeux et populaires aspirent avoir une certaine « autonomie » dans les quelques services publiques, comme l’administration postale. En effet, selon des habitants avec qui nous nous sommes entretenus, ceux-ci ne voient pas d’un mauvais œil l’ouverture d’un bureau de poste dans un coin, à équidistance entre les quartiers susnommés, pour atténuer la pression sur l’agence postale de l’ancienne ville, qui se trouve bondée les jours ouvrables! « Personnellement, je vois beaucoup d’utilités à ce que Algérie poste ouvre un bureau en bas de la ville, à la Capsc par exemple. Cela nous épargnerait de monter jusqu’à l’agence postale de l’ancienne ville », préconise un habitant du quartier La Capsc.
Y. Samir