Alerte à la pollution !

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Le quartier des 2 000 logements, en plein centre ville de M’Chedallah, est plongé dans une saleté inqualifiable.

En effet, une détérioration apparue dans plusieurs endroits sur le réseau d’assainissement du bloc « E1 » aggravée par l’obstruction du système d’évacuation des eaux pluviales depuis une année, ont provoqué des inondations des eaux usées à la base de ce bloc et à l’intérieur des appartements à cause du refoulement du liquide nauséabonde, apprend-on sur les lieux. Ces avaries aux retombées désastreuses sur les résidents et les riverains ont pour cause des aménagements réalisés tel que les trottoirs de ce quartier en bordure de la rue Makhlouf Amar, après quoi tous les systèmes d’évacuation des eaux pluviales sont soit obstrués soit détruits ou ensevelis. Les ruissellements qui se produisent à chaque chute de pluie charrient de la terre à partir d’un terrain vague, ce qui a achevé d’obstruer complètement regards et avaloirs et le réseau d’assainissement de ce quartier populeux. A l’heure actuelle, le refoulement des eaux usées a atteint le 2ème étage. La masse d’eau cumulée dans les descentes d’égouts a fini par provoquer des fissures dans le vide sanitaire et s’infiltre à l’intérieur des appartements, mais il n’en demeure pas moins que le lieu qui reçoit de plein fouet les retombées de ces infiltrations des eaux usées est le siège de l’agence foncière, situé au rez-de-chaussée et dont les murs porteurs subissent une véritable inondation à l’origine d’une insupportable puanteur dans les bureaux, cela en plus des dégâts provoqués sur la peinture et la boiserie. Le ras-le-bol a provoqué une violente réaction des locataires qui se sont dirigés, jeudi dernier, vers le siège de l’APC avec l’intention de le fermer, le président de l’APC a eu toutes les peines du monde à les ramener à la raison en promettant de faire le nécessaire pour y mettre un terme à cette inaccessible situation. Cependant, si l’APC qui gère la voie publique et l’OPGI propriétaire légale de l’infrastructure sont en grande partie responsables de cette état de fait peu honorable, il n’en demeure pas moins que les locataires aussi ont leur part de responsabilité dans cette pollution et insalubrité à grande échelle de leur cité. En effet, ce qui est destiné en toute logique, au départ, à tenir le rôle d’espace vert au profit de ce quartier a été transformé en un effroyable dépotoir jonché de toutes sortes d’immondices sur une surface qui frôle les 80m de long sur environ 50m de large. Des témoins oculaires, dont des résidents, affirment que des sachets d’ordures ménagères sont balancés des balcons par les habitants. Des sachets qui éclatent à l’atterrissage et répandent leur contenu qui forme une couche épaisse sur cette surface qui a pris les formes d’un horrible terrain vague dépotoir qui, en plus d’enlaidir la cité constitue un effroyable foyer d’épidémies juste au dessous des balcons. Notons, enfin, pour terminer que ce quartier fait face à plusieurs institutions étatiques dont la Sonelgaz, la succursale BADR et à moins de 60m le CEM Moussi Ahcen, cela en plus des dizaines de commerces dont ceux de l’alimentation générale. Aussi, il est situé sur l’un des principaux boulevard modernisé le plus fréquenté de l’ancienne ville de M’Chedallah qui est aussi chef-lieu de daïra.

Oulaid Soualah

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