La santé de l’enfant en débat

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L’association des malades chroniques de la commune de Chellata en collaboration avec l’association « Ikhoulaf », des enfants victimes de séparation conjugale, a organisé avant-hier, au niveau de la salle des délibérations de l’APC d’Akbou, une journée d’étude sous le thème : « la santé de l’enfant, une responsabilité collective», et ce, dans le cadre de la célébration de la journée africaine de l’enfant.  Selon Aissa Meziani, président de l’association des malades chroniques de Chellata, le but de cette rencontre est d’élaborer une liste de recommandations et une synthèse bénéfique pour la protection de la santé de l’enfant. Intervenant au cours de cette rencontre, Mlle Nait Slimane, orthophoniste de métier, a insisté sur la prise en charge précoce de l’enfant autiste. « Quand les parents soupçonnent cette maladie chez leur enfant, il est primordial de procéder à un test d’application chez un professionnel pour établir un diagnostic. Si l’enfant s’avère atteint de la maladie, un suivi est fortement recommandé », a-t-elle souligné. En outre, Mlle Maibeche, psychologue clinicienne, a traité durant cette rencontre, le trouble du déficit de l’attention (TDA) chez l’enfant. « L’enfant qui a un TDA a des comportements qui nécessitent une plus grande cohérence et une plus grande constance de la part des adultes autour de lui. Les causes du trouble et son traitement, notamment médicamenteux, font l’objet de controverses », dira-t-elle. Et d’ajouter : « L’hyperactivité chez l’enfant doit être traitée aussitôt les premiers symptômes apparus. Le trouble du déficit de l’attention (TDA) est un trouble pédopsychiatrique caractérisé par des problèmes de concentration. On l’appelle trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) lorsqu’il s’accompagne d’hyperactivité/ impulsivité ». Il est à informer, par ailleurs, que la journée de l’enfant africain est célébrée chaque année depuis le 16 juin 1991, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du Sud), par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976.

Hafid Nait Slimane

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